Alors que la CSTP-FO compte deux secrétaires généraux se déclarant chacun plus légitime que l’autre, le clan de Mireille Duval a diffusé un communiqué mercredi pour contester la « légitimité » de Jean-Paul Urima à rencontrer le gouvernement à l’occasion de la fête du travail le 1er mai.
Quelques jours à peine après la passe d’arme à la CSTP-FO qui a vu l’élection de deux secrétaire généraux par intérim, Mireille Duval et Jean-Paul Urima, la plus importante des confédérations syndicales de Polynésie française continue de se déchirer. Mercredi, un communiqué émanant du « bureau confédéral de la CSTP-FO » a contesté la « légitimité » de Jean-Paul Urima après que l’intéressé a rencontré le gouvernement à l’occasion de la fête du travail le 1er mai.
Soutient du clan de Mireille Duval, elle-même désignée par l’ancien secrétaire général de la confédération et candidat du Taheraa, Angélo Frébault, le bureau confédéral accuse Jean-Paul Urima d’avoir été radié de la CSTP-FO depuis novembre 2017. « Comment ce gouvernement peut il recevoir officiellement une personne se prévalant illégalement du titre de secrétaire général par intérim du syndicat CSTP-FO alors que cette personne n’a aucune légitimité ? », conclut le communiqué.