Alors que le président français arrivait au sommet des dirigeants de l’UE à Bruxelles, Emmanuel Macron a réagi à la démission de la Première ministre du Royaume-Uni Liz Truss en espérant au pays de retrouver « le plus rapidement possible la stabilité ». De nouvelles élections devraient se tenir d’ici le 28 octobre.
Le président français Emmanuel Macron a dit jeudi espérer que le Royaume-Uni retrouvera « rapidement » la « stabilité« , après l’annonce de la démission de la Première ministre Liz Truss. « J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de rencontrer Liz Truss. Nous avons encore échangé cette semaine et nous avions une relation de travail qui se construisait« , a-t-il dit à son arrivée à un sommet de dirigeants de l’UE à Bruxelles. « Je souhaite que, en tout cas, la Grande-Bretagne puisse trouver le plus rapidement possible la stabilité, aller de l’avant« , a-t-il ajouté.
« Je suis toujours triste de voir partir un collègue »
La cheffe du gouvernement a dû jeter l’éponge après seulement six semaines au pouvoir alors qu’elle remplaçait déjà un Premier ministre, Boris Johnson, poussé vers la sortie par son propre camp. Selon le chef de l’État français, la stabilité du Royaume-Uni est nécessaire dans « un contexte de guerre, un contexte de tensions énergétiques et de crise plus large« . « À titre personnel, je suis toujours triste de voir partir un collègue, une collègue en l’espèce« , a ajouté Emmanuel Macron.
Les deux dirigeants avaient mal entamé leur relation: avant même d’être nommée Première ministre, Liz Truss, alors cheffe de la diplomatie britannique et candidate à Downing Street, avait refusé de dire si Emmanuel Macron était un « ami » ou un « ennemi« . « Le jury est toujours en train de délibérer« , avait-elle lancé.
Le président français avait réagi en déclarant que le Royaume-Uni était « une nation amie, forte et alliée, quels que soient ses dirigeants« . Depuis, l’éphémère Première ministre avait calmé le jeu, assurant début octobre à Prague, lors du premier sommet de la Communauté politique européenne, que le dirigeant français était bien « un ami« .