Au 1er Janvier 2014, 270 500 personnes résident en Polynésie française selon les derniers chiffres publiés par l’Institut de la statistique de la Polynésie française.

Par rapport au 1er janvier 2013, la population a augmenté de plus de 1 300 personnes, soit 0,5 %. L’accroissement de la population est toujours tiré par la natalité, favorisée par une structure par âges propice, mais ralenti par un déficit migratoire historiquement élevé.

L’accroissement de la population est beaucoup plus faible qu’au cours des années 90 où la croissance atteignait 1,9 % par an en moyenne.

Au cours de l’année 2013, 4 200 personnes sont nées et 1 434 sont décédées. L’accroissement naturel, c’est-à-dire le solde entre les naissances et les décès, est donc de 2 766 personnes, un chiffre en léger recul.

L’espèrance de vie plus faible qu’en Métropole. En 2013, 1 434 personnes sont décédées. Ce nombre est au plus haut depuis les dix dernières années. L’espérance de vie à la naissance atteint 72,9 ans pour les hommes et 77,4 ans pour les femmes, soit une moyenne de 75,1 ans pour les résidents de Polynésie française. Si la durée de vie moyenne a régulièrement augmenté pendant 10 ans de 4 mois par an, jusqu’en 2011, elle stagne voire régresse depuis 2012 du fait d’une mortalité plus importante. L’espérance de vie en Polynésie française reste inférieure à l’espérance de vie des hommes et des femmes observée en France métropolitaine, qui continue de progresser (respectivement 78,7 et 85,0 ans en 2013, selon l’INSEE).

Record de la mortalité infantile. Avec 43 décès d’enfants de moins d’un an, la mortalité infantile a augmenté en 2013 et atteint 10 décès pour 1 000 naissances, le niveau le plus élevé depuis 1995. Après avoir fortement diminué jusqu’en 2000, elle semble avoir atteint un palier qui demeure plus de deux fois supérieur à celui de France métropolitaine (3,6 décès pour 1 000 naissances en 2013).

En 2013, 4 200 bébés sont nés de mères résidentes en Polynésie française, soit 95 de moins qu’en 2012. Le nombre de naissances, qui était relativement stable entre 2003 et 2010 autour de 4 500 naissances par an, est en légère baisse depuis 2011. Cette légère diminution des naissances s’explique par l’émigration de jeunes adultes ainsi que par la baisse progressive de la fécondité : l’indicateur conjoncturel de fécondité passe en 2013 pour la première fois depuis qu’il est mesuré en dessous du seuil des 2 enfants par femme avec 1,98 enfant par femme en âge de procréer. La fécondité a ainsi rejoint le niveau de celle de la métropole.

D’après communiqué de l’ISPF