Trois nouveaux cas de dengue ont été signalés au bureau de veille sanitaire depuis le début de la semaine. Il s’agit de résidents polynésiens n’ayant pas voyagé à l’étranger, ce qui semble indiquer une circulation active de la maladie. L’alerte de niveau 2 est toujours active, et de nouvelles campagnes de pulvérisation d’insecticide ont été programmées.
Et de cinq. Après le premier cas « autochtone » de dengue repéré à Papeete fin novembre, le dépistage positif d’un autre cas suspect, qui n’avait lui non plus pas voyagé, à Mahina début janvier, trois nouveaux signalements, localisés à Faa’a et Punaauia, ont été reçus par le bureau de veille sanitaire depuis lundi. Deux d’entre eux ont depuis été confirmés par test PCR, quand le troisième, qualifié de « cas probable », fait l’objet d’analyses complémentaires. Il s’agit, à chaque fois, de cas de dengue de type 2 autochtones, et qui n’ont « aucun lien épidémiologique établi entre eux » d’après l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale. Ce qui laisse penser que la maladie, qui n’avait pas circulé depuis trois ans au fenua, s’est déjà propagée au delà de ces quelques cas.
Comme lors des derniers dépistages positifs, des campagnes de pulvérisation d’insecticides vont être mis en place par le centre de santé environnementale de la Direction de la Santé dans les quartiers de résidence des malades. « En complément de cette lutte, les mesures de prévention individuelles restent indispensables en se protégeant contre les piqûres de moustiques et en éliminant les gîtes larvaires » précise l’Arass dans son dernier bulletin de surveillance sanitaire. La Polynésie est toujours en phase d’alerte de niveau 2 du plan de lutte contre la dengue.