ACTUS LOCALESSANTÉ Dengue : un « cluster extensif » à Rangiroa La rédaction 2024-03-15 15 Mar 2024 La rédaction © DR Une trentaine de cas de dengue 2 ont été identifiés ces dernières semaines en Polynésie, dont une demi-douzaine sur le grand atoll des Tuamotu. Des chiffres qui ne retranscrivent qu’une partie de la réalité épidémique. Rangiroa et Moorea en rouge sur les cartes épidémiques de l’Arass. Ces deux îles concentrent la moitié de la trentaine de cas autochtones officiellement recensés par les autorités sanitaires. D’autres malades, qui ne se sont pas fait connaître ou n’ont pas effectué les tests de dépistage nécessaires, sont probablement touchés par cette vague qui a officiellement démarré en novembre et qui connait un regain d’activité depuis la fin janvier. L’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale note en outre que 4 des 16 cas tahitiens concernent des personnes qui ont effectué des déplacements récents à Rangiroa et « étaient dans la zone du cluster actuel lié à une activité touristique ». « Cela confirme l’existence d’un cluster extensif à Rangiroa », lit-on dans le dernier bulletin de surveillance sanitaire. Un bulletin qui précise que sur l’ensemble des cas confirmés, seul le sérotype « dengue 2 » a été identifié et que les analyses effectuées montrent une « affinité » des cas locaux à « une souche circulant en Amérique centrale ». Seule donnée rassurante : le réseau sentinelle chez les médecins libéraux montrent une légère diminution des consultations pour un syndrome « dengue-like » la semaine dernière. Cinq patients, parmi les trente cas identifiés et deux suspectés, sont actuellement hospitalisés. Les autorités sanitaires recommandent une consultation et un dépistage pour tous symptômes suspects (fièvre élevée (≥ 38,5° C) d’apparition brutale, associée à des douleurs musculaires et des maux de tête, mais sans infection respiratoire), une protection contre les piqûres de moustiques, « particulièrement pour les personnes virémiques », et surtout une destruction systématique des gîtes larvaires, « en éliminant les eaux stagnantes dans son environnement, notamment dans les pots de fleurs, gouttières, pneus usagers et autres déchets. » Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)