© Vaite Urarii Pambrun

Mercredi dernier, le gouvernement a annoncé qu’il intégrait finalement les associations de protection de l’environnement au comité de suivi du projet Tahiti Mahana Beach. Le Pays a donc choisi d’associer le représentant de la Fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE) Winiki Sage au comité. En revanche, le président du syndicat des associations de défense de l’environnement et de propriétaires terriens, No te aru tai Mareva, Denis Helme, n’a pas été intégré. Denis Helme est furieux et menace de bloquer les vallées pour empêcher les travaux du Pays.

Denis Helme affirme qu’Edouard Fritch lui avait assuré qu’il intégrerait le comité de suivi du Tahiti Mahana Beach lors de leur rencontre du 9 juin dernier. Il dit ne pas comprendre que le gouvernement ait choisi Winiki Sage, qui fait pourtant partie du conseil d’administration du syndicat No te aru tai mareva, mais qui, selon Denis Helme, n’assiste pas aux réunions, n’est pas présent sur le terrain et ne représente pas la voix des fatu fenua… Dans un mail envoyé jeudi à la Présidence et aux médias, Denis Helme a demandé à Edouard Fritch, au nom de l’ensemble des membres de son syndicat, d’être lui aussi intégré au comité de suivi. Et si le président du Pays n’accède pas à cette requête, Denis Helme assure que les membres de son syndicat bloqueront certaines vallées…

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