L’Alliance pour le respect et la protection des animaux en Polynésie (ARPAP ) qui rassemble de nombreuses associations et des bénévoles, en appellent aux autorités de l’État et du Pays pour obtenir le droit de continuer à nourrir ou porter secours aux animaux errants pendant la période de confinement.
« Ils ont besoin d’être nourris tous les jours, et les bénévoles ne peuvent pas se déplacer du fait du confinement actuel, » dit Carole Couturier, présidente de l’ARPAP, au quatrième jour de confinement en Polynésie.
Ce mardi matin, l’Arpap a diffusé un communiqué demandant que les pouvoirs publics acceptent comme motif de déplacement de ces bénévoles la nécessité de nourrir les animaux errants. « Loin de minimiser les règles de confinement qui nous sont imposées pour notre santé et celle de notre pays tout entier, il nous paraît important de pouvoir assurer le minimum vital pour ces animaux qui ne peuvent compter que sur nous. » Autre préoccupation, les bénévoles craignent que certains animaux errants deviennent agressifs. Une solution est actuellement recherchée avec les services de l’État.
Certains bénévoles se sont fait verbaliser ces derniers jours, dit Carole Couturier, et « bon nombre d’animaux sont sans nourriture et eau depuis quelques jours. » Elle assure que « lorsque nous devons intervenir, c’est uniquement en respectant les règles barrières et, évidemment, une seule personne est envoyée sur le terrain. » L’Arpap demande donc la mise en place d’un justificatif de déplacement lié à l’activité des associations de protection animale.