Alors que la Polynésie vient de déclarer 5 nouveaux cas de covid-19, le Haut-commissariat a pris deux arrêtés, publiés ce mardi au Journal officiel, supprimant, pour les voies maritimes et aériennes, le « motif familial impérieux » qui pouvait jusqu’ici être invoqué pour déroger à l’obligation de confinement.
L’épisode de l’hélicoptère de Raiatea ne se reproduira pas. Après avoir du justifier du bout des lèvres cette autorisation exceptionnelle accordée à deux personnes de Tahiti, le Haut-commissariat a révisé par arrêtés le décret du 23 mars sur les restrictions des déplacements en Polynésie française.
Le premier texte listait trois « motifs strictement nécessaires » : les trajets domicile-travail, les déplacements pour motif de santé, et les déplacements pour motif familial impérieux. C’est dans cette troisième brèche que s’étaient engouffrés les passagers de l’hélicoptère, qui se rendaient au chevet de leur mère mourante.
Les deux nouveaux arrêtés (ici et ici) suppriment donc ce motif pour les transports inter-îles maritimes et aériens.
Toutefois, le « motif familial impérieux, pour l’assistance de personnes vulnérables et pour la garde d’enfants » est conservé pour les déplacements par voie maritime entre les îles de Tahiti, Moorea et Maiao.