ACTUS LOCALESÉCONOMIE Grève des dépôts de carburants : plainte pour « sabotage » déposée par les pétroliers La rédaction 2023-12-21 21 Déc 2023 La rédaction Une des sociétés de gestion des dépôts de carburant a constaté du « vol de matériel » et un « déboulonnement » sur le réseau de pipeline lors du déchargement d’un pétrolier ces dernier jour. Elle soupçonne les militants de la CSIP, en grève depuis maintenant une semaine. Le navire a tout de même pu être déchargé et « la population peut être rassurée sur les niveaux de stock ». Lire aussi : Le Pays veut reprendre la main sur les stocks d’hydrocarbures Un piquet et des camions de policiers, ces derniers jours, du côté du dépôt d’hydrocarbures de Fare Ute. Depuis maintenant une semaine, la CSIP est en grève dans les sociétés gestionnaires de ces dépôts (STDO, STDP et Somstat), rassemblant chacune plusieurs groupes d’importations et de distribution de carburant. Depuis le début du mouvement, les militants assurent ne pas vouloir porter atteinte à l’approvisionnement du pays et des stations. Et pourtant, la tension est visiblement montée, ce weekend, à l’arrivée d’un pétrolier desservant les réseaux Total et Petropol. Assez pour que la DTPN envoie des patrouilles pour sécuriser le déchargement. Les responsables du dépôt ont tout de même « constaté deux actes de sabotage », samedi, sur le site : le « déboulonnement d’un tronçon sur le réseau de pipeline » et le « vol de matériel indispensable au déchargement » de ce navire contenant l’équivalent de 50 jours de réserves de carburants. La société de stockage dit avoir « porté plainte », renforcé la sécurité du site « avec le soutien des autorités ». Elle précise que si les opérations de pompage ont commencé avec du retard, et ont été plus lentes qu’à l’accoutumé du fait du manque d’effectif, le déchargement du pétrolier a pu être terminé ce mercredi. « La population peut être rassurée sur les niveaux de stock de la Polynésie française, écrivent les compagnies de distribution dans un communiqué. Les livraisons de carburant sur Tahiti et les principales iles sont assurées normalement, ainsi que dans les aéroports. Seule l’activité de remplissage des fûts est perturbée et ne permet pas d’honorer toutes les commandes des archipels éloignés ». Les sociétés pétrolières présentent donc « leurs excuses pour les désagréments causés aux usagers des iles ». Et se disent « à la disposition des représentants des salariés pour reprendre les discussions et trouver une issue à la grève ». Avec communiqué Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)