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Des bonbonnes de gaz à la dérive au large de Tahiti

Le Pays et l’Etat ont confirmé mardi après-midi l’information de Polynésie la 1ère sur les bonbonnes de bromure de méthylène flottant à la surface de l’eau. Des bonbonnes qui proviennent, selon nos confrères, du Kura Ora 2, immergé la semaine dernière au large de Papeete. Les autorités appellent à la vigilance en cas de découverte d’autres bouteilles.

Le centre de secours en mer du JRCC Papeete  a été alerté lundi de la présence à la surface de l’eau de bonbonnes de bromure de méthylène, un fongicide utilisé en Polynésie pour le traitement phytosanitaire par fumigation. Ces bonbonnes proviennent du Kura Ora 2, immergé la semaine dernière au large de Papeete, avec à son bord une trentaine de bouteilles de gaz, comme révélé lundi par Polynésie la 1ère.

Dix neuf bonbonnes ont été récupérées par le Aito Nui puis stockées à Motu Uta par la direction de la biosécurité. Le reste des bouteilles est toujours en mer. Par précaution, le ministère de l’Environnement a mis en place une surveillance de la zone où les bonbonnes ont été retrouvées. Les autorités précisent qu’elles ne représentent aucun risque, sauf en cas de manipulation. Le gaz peut provoquer des irritations. Pas de risque non plus de pollution pour l’environnement marin, ni d’explosion lors d’une collision avec un navire, précisent les autorités. Cependant, quelques consignes sont données en cas de découverte de bonbonnes de gaz : ne pas les toucher, ne pas les déplacer, relever leur emplacement et prévenir le JRCC par radio ou en composant le 16.

Rien en revanche dans le communiqué ne vient expliquer comment ces bonbonnes se sont retrouvées à la dérive après l’immersion du Kura Ora 2.

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5 Commentaires

  1. Iritahua
    16 janvier 2019 à 6h42 — Répondre

    On ne mentionne aucun responsable de la situation, qui a donné l’autorisation d’immersion sans contrôle.

    • 16 janvier 2019 à 9h00 — Répondre

      Exactement, nous travaillons dessus. Mais sachez que les autorités sont extrêmement silencieuses sur ce point.

  2. Viniura
    16 janvier 2019 à 9h33 — Répondre

    Bonjour
    Quitte à me répéter sur les deux posts précédents, ce bateau a été coulé, après dépollution, avec des bouteilles de gaz ?
    La loi est plutôt claire sur ces immersions.
    Et quitte à être déplaisant, ce bateau a été coulé ainsi en pleine mer parce qu’en épave lagonaire, il aurait pollué l’environnement ?

  3. Patrick
    16 janvier 2019 à 11h18 — Répondre

    Visiblement ces bouteilles sont apparues par magie sur le navire…en tout cas pas de réaction d’une quelconque association écologique…tentative d’immersion en toute discrétion plutôt ratée et tant pis si on pollue l’océan !!

  4. Jean Haimar
    16 janvier 2019 à 19h03 — Répondre

    Effectivement , des bonbonnes qui surgissent en plein milieu de la mer sur un navire « dépollué » promu comme épave à couler au fond de l’océan, ça fait désordre !
    Oh eh du bateau ! les gars des bonbonnes ça flotte ! ni vu , ni connu, pas de papier à remplir, pas de compte à rendre, l’administration serait-elle au point zero ? (A ce point)
    Bonbonnes allez rejoindre au fond des abysses le fantôme de JPK …!
    Mais ça revient toujours , inlassablement… ça flotte ! notre passé resurgit sur nos côtes, ayons le courage de le regarder enfin en face.
    Edouard, très bien pour l’enquête administrative, voir des sanctions selon le résultat.
    Mais enfin la priorité c’est l’éducation pour ne plus polluer le Fenua pour nos enfants, on est plus du temps de Muru du mensonge d’état pour enfouir au fond de l’océan « Pacifique »notre mémoire des déchets morbides et le passé le plus sombre de notre histoire.
    Que la lumière soit enfin ! que le Fenua soit enfin !

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