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Des lutins, merveilleux réparateurs

L’association Ti’ai Fenua et le collectif Nana sac plastique lancent leur premier espace de réparation collaboratif, baptisé « Tata’i ». Le principe : réparer et remettre en état les jouets hors d’usage pour les offrir à des enfants issus de quartiers défavorisés. Derrière l’aspect social, un message : réduire efficacement ses déchets.

C’est un peu le paradis des enfants (et des adultes). Des Legos côtoient des PlayMobil, des dauphins en peluche, des figurines et même des jeux de construction. Bienvenue chez « Tata’i ». L’atelier de cette association, installé dans les locaux de l’association Parent Autrement à l’éco lieu situé à Faa’a, s’est spécialisé dans la revalorisation de jouets défectueux.

« C’est le collectif Nana sac plastique qui est à l’origine de ce projet, nous avons constaté que dans la nature on retrouve beaucoup trop d’objets qui auraient pu être réparés. Nous nous sommes inspirés du concept du repair café- un atelier consacré à la réparation d’objets et organisé à un niveau local », explique Moea Pereyre, l’une des fondatrices du collectif Nana sac plastique. D’autant plus que la moitié des jouets destinés à la poubelle est en bon état. “Nous récupérons les jouets qui partent à la poubelle et leur donnons une seconde vie. Cela évite de créer encore plus de déchets et d’aller chercher de la matière première”, note Moea Pereyre.

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Les lutins au grand cœur sont de magiques réparateurs 

Ces jouets collectés et une fois réparés seront offerts aux familles dans la précarité. « Avec la situation sanitaire actuelles, beaucoup de familles ont été touchées économiquement. Ce sont beaucoup d’enfants qui n’auront pas de jouets pour ce noël. Ainsi, nous avons décidé d’offrir ces jouets aux enfants issus de quartiers défavorisés », raconte la militante écologiste.

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Si aujourd’hui, le collectif récolte lui-même les objets grâce à ses bénévoles, le concept évoluera très bientôt. « En janvier, ce seront  les gens eux-mêmes qui viendront avec leur objet à l’atelier et ils participeront à la réparation de l’objet en question », détaille Moea.

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