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Des petits-déjeuners gratuits pour 1 200 élèves

Les enfants des écoles primaires de Hitimahana, de Tiapa, de Taharuu et d’une des écoles de Tairapu-Est vont avoir la possibilité de prendre un repas supplémentaire à l’école. Un dispositif test qui va permettre aux élèves qui arrivent tôt de bénéficier gracieusement d’un fruit, d’un morceau de pain, d’un chocolat, de lait ou d’un verre d’eau.

Proposer un petit-déjeuner sain à l’école. C’est l’objectif du partenariat signé ce matin à la présidence entre le Pays et les maires de Paea, Papara, Taiarapu-Est (Mahina, dont le tavana était en tournée dans les établissements de la commune, doit signer demain). Une signature qui va engager toutes les parties à la mise en place, sur 10 mois, de ce projet pilote, déjà testé par le passé, mais qui n’avait pas porté ses fruits sur le plan sanitaire. « Ce qui change par rapport aux anciens dispositifs, c’est que l’on va éviter les viennoiseries. On va essayer de proposer de la nourriture saine, biologique, sur du circuit court en lien avec l’agriculture », explique le ministre de la Santé Cédric Mercadal.

Au total 1 200 élèves, issus des établissements de Hitimahana, Tiapa, Taharuu et d’une école de Tairapu Est, pourront bénéficier gracieusement, en guise de petit-déjeuner, d’un fruit, d’un morceau de pain, d’un chocolat, de lait ou bien d’un verre d’eau. Coup de l’opération : 10 millions pour les quatre écoles. Et si la restauration scolaire est une compétence communale, c’est le Fonds de santé publique – auquel peuvent prétendre les Associations des parents d’élèves – qui va totalement financer ce projet. Mercadal salue un « vrai partenariat » qui engage plusieurs ministères avec « l’Agriculture qui amène les réseaux de distributions », l’Éducation qui « va emmener les programmes qui vont autour ». Dans les écoles, toutes volontaires, les associations de parents d’élèves et les communes, devront s’organiser pour proposer aux élèves un accueil plus matinal au sein de l’établissement.

Ce dispositif test qui fait donc partie d’un « plan de santé communautaire » est disponible pour tous les élèves quelle que soit leur situation sociale. Une problématique persiste toutefois, puisqu’il va falloir trouver des circuits de distribution adaptés à chaque établissement. À terme, le Pays souhaiterait que les 58 « écoles en santé » que compte le fenua puissent en disposer.

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