C’est la volonté du gouvernement qui a lancé mardi son « opération silhouette ». But de la manœuvre, matérialiser par un panneau les victimes d’accidents mortels pour déclencher une prise de conscience des conducteurs.
C’est ce que nous explique Albert Solia, ministre de l’Équipement.
Par la suite, les silhouettes seront installées après chaque accident mortel et laissées durant trois mois, toujours avec l’indispensable accord des familles.
Car d’un point de vue visuel et psychologique, si ces silhouettes permettent de matérialiser la victime, elles peuvent également raviver un traumatisme. Vainui Simon, est psychologue spécialisée en criminologie et victimologie. Nous l’avons interrogé sur l’impact que peut avoir cette nouvelle signalisation.
Au 30 septembre, 19 personnes avaient perdu la vie sur les routes polynésiennes.
Rappelons que le non-respect des règles de conduite est la principale cause des accidents de la route suivi du défaut de maîtrise du véhicule. L’alcool est un facteur aggravant dans près d’un accident sur quatre.