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Déséchouement du voilier de Arutua : opération délicate

Arutua

Un voilier ketch de 20 mètres, le « Lorraine D », s’est échoué dans la nuit de samedi à dimanche sur le récif dans le sud-ouest de l’atoll de Arutua. Avec le Shen Gang Shun 1, cela fait deux bateaux posés sur le récif à quelques mètres l’un de l’autre. Leur déséchouement est une opération technique et délicate mais une priorité pour la Dpam.

Le JRCC a coordonné deux opérations d’assistance et de sauvetage en mer dans la nuit de samedi à dimanche. Une première à Rangiroa où un membre d’équipage du navire « Regatta » a été victime d’un arrêt cardiaque et réanimé. Le malade a été transporté au CHPF par l’hélicoptère Dauphin.

Une deuxième opération s’est déroulée à Arutua où un voilier ketch de 20 mètres, le « Lorraine D », s’est échoué sur le récif dans le sud-ouest de l’atoll. Au lever du jour, une embarcation privée pilotée par un adjoint du maire, est allée récupérer les naufragés et évaluer la situation du navire. Cinq membres d’équipage ont été évacués dont une personne légèrement blessée emmenée au dispensaire.

La prochaine étape sera le déséchouement du navire : une priorité pour la Dpam qui accompagne le propriétaire du bateau, mis en demeure par le Pays de procéder au déséchouement de son navire, dans ces opérations. « Nous cherchons les moyens techniques pour enlever le bateau du récif mais un remorquage n’est pas anodin. Il met en danger également le bateau qui remorque », précise Cathy Rocheteau, la directrice de la Dpam. Surtout que ce navire de 20 mètres ferait 60 tonnes.

Le voilier « Lorraine D » s’est échoué à quelques mètres du bateau chinois le Shen Gang Shun 1 dont les opérations d’enlèvement n’ont pour l’instant pas abouti. Deux bateaux presque au même endroit, cela peut intriguer mais il faut attendre le rapport de mer du skipper pour comprendre ce qui a mené le « Lorraine D » sur le récif, précise le JRCC. Aujourd’hui, le propriétaire répond qu’ils étaient en navigation et qu’ils n’ont pas compris ce qui arrivait. Une enquête de gendarmerie doit permettre d’établir les circonstances de l’accident.