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Diffamation : confirmation de la relaxe de Irmine Tehei

La présidente de l’Union des Femmes Océaniennes avait été accusée, en septembre 2019, d’avoir tenu des propos diffamatoires à l’encontre de quatre anciens employés de l’Intercontinental Moorea, alors mis en cause dans une affaire de viol, depuis classée sans suite. La Cour d’appel a confirmé ce jeudi matin sa relaxe, estimant que ses propos avaient été tenus de bonne foi.

Le tribunal a tranché ce matin dans l’affaire qui implique Irmine Tehei et quatre anciens employés de l’hôtel Intercontinental Moorea. Le tribunal a considéré qu’il n’y avait pas de diffamation. « La Cour d’appel a confirmé l’analyse tenue en première instance, à savoir que les propos de ma cliente étaient couvert par la bonne foi », explique Me Hellec, l’avocat de Irmine Tehei.

En septembre 2019, Irmine Tehei avait utilisé, dans une interview en reo Tahiti diffusée sur TNTV, le mot mafera, dans le cadre de l’affaire de l’Intercontinental de Moorea, où une jeune femme accusait quatre collègues de viol en réunion. Un terme dont elle estime la signification moins forte que la traduction qu’en font les parties adverses, pour qui le mot signifie « viol ». Un mois plus tard, l’affaire avait été classée sans suite, et les quatre hommes avaient poursuivi la présidente de l’UFO pour diffamation. Irmine Tehei avait été relaxée au mois d’août 2020, en première instance. Les quatre anciens salariés avaient alors été condamnés à payer solidairement 700 000 francs en raison de la légèreté de leur plainte. Une somme alourdie de 50 000 francs par plaignant en appel.

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