François Hollande a rappelé jeudi l’importance de la dissuasion nucléaire dans le contexte actuel tendu des relations internationales à Istres, lors d’un discours.
« Dans un monde dangereux, et il l’est, la France ne veut pas baisser la garde ». Par ces mots, François Hollande a réaffirmé jeudi, lors d’un discours sur la base aérienne d’Istres, l’importance de la dissuasion nucléaire pour préserver l’équilibre actuel des puissances mondiales.
« Moderniser la force de dissuasion nucléaire ». « Le contexte international n’autorise aucune faiblesse », a ajouté le président français, sous-entendant par là que la menace iranienne était bien réelle. Le chef de l’Etat a par ailleurs rappelé la position française dans ses relations avec Téhéran : « oui au nucléaire civil, non à l’arme nucléaire ».
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Ces déclarations surviennent alors même que François Hollande a annoncé jeudi son intention de « moderniser la force de dissuasion nucléaire » française. Actuellement, la France peut frapper par les airs, mais aussi sur les mers. L’armée française dispose de quatre sous-marins lanceurs d’engins et des missiles air-sol de moyenne portée améliorée. L’objectif de cette nouvelle phase de modernisation consiste à acquérir de nouveaux sous-marins nucléaires. Signe que l’équilibre des puissances repose encore largement sur cette menace.
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