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Dixième année de pavillon bleu pour la marina Taina

La marina de Punaauia, comme les plages de Bora Bora, ont conservé leur pavillon bleu, témoin d’excellentes prestations environnementales. Les responsables de Taina comptent bien continuer le travail, et veulent développer des services aux plaisanciers au mouillage pour les aider à réduire leur impact sur les écosystèmes marins.

« Fierté » et « envie de faire plus » à la marina de Taina, qui fait partie des deux seuls ports d’Outre-mer à arborer un pavillon bleu. Un label environnemental créé en 1985 comme un programme de la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe, et qui est aujourd’hui présent dans une quarantaine de pays tout autour du monde. Accordé à plus de 700 ports dans le monde dont une centaine en France, le pavillon bleu témoigne des efforts de développement durable de ces infrastructures. Mais ne hisse pas le pavillon qui veut : « il faut se battre chaque année pour le conserver » explique le directeur d’exploitation de la marina, le capitaine Philippe Olité :

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Marina Services, gestionnaire de Taina, travaille en étroite collaboration avec le port autonome et la mairie de Punaauia sur l’amélioration des services environnementaux la marina. Et l’un des objectifs, c’est de faire rayonner ces services vers les bateaux au mouillage dans la zone, en s’équipant notamment d’un bateau qui permettra de vider leur bacs à eaux usées :

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Le projet représente une avancée particulière quant on connait les tensions qu’impliquent la multiplication des bateaux au mouillage et les accusations dont ils font l’objet. Des accusations injustes pour le capitaine Philippe Olité, qui estime que les plaisanciers, « des personnes particulièrement respectueuses de l’environnement »,  sont trop souvent stigmatisés en Polynésie. L’important pour le professionnel est de développer de nouveaux corps-morts qui donnent aux plaisanciers accès aux sanitaires, aux services des marinas, et les aident à réduire leur empreinte écologique.

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À noter que du côté des plages, 12 sites de Bora Bora, depuis la plage de Matira jusqu’à celles de plusieurs complexes hôteliers sur les motu, ont aussi gardé leur pavillon bleu. Une réussite, quand on sait que sur les 400 plages labelisées en France, seuls quatre autres se trouvent en outre-mer.