Chems-eddine Hafiz, vice-président du CFCM ©DR
La proximité de l’imam Hicham el Berkani avec les milieux salafistes inquiète. Une manifestation anti « islam radical » a d’ailleurs été organisée samedi à Papeete. Alors doit-on avoir peur du salafisme, l’une des branche du sunnisme qui prône un retour à l’islam des origines?
Pour répondre à cette question nous avons interrogé Chems-eddine Hafiz qui n’est autre que le vice-président du Conseil français du culte musulman. Avocat, historien de l’islam, il regrette les amalgames principalement véhiculés par les médias.
Chems-eddine Hafiz nous a accordé un long entretien. Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur sa réaction quant à l’accueil qui a été réservé à l’annonce de l’ouverture d’une mosquée à Tahiti, sur la formation des imams de France et sur son regret de n’avoir aucun contrôle, en dehors de l’île de la Réunion, sur ce qui se passe Outre-mer particulièrement pour le choix des imams.