Dans un tweet publié lundi, Donald Trump a enfin donné son feu vert au processus de transition vers l’administration Biden, qui le remplacera officiellement le 20 janvier. Pour autant, le président actuel des États-Unis n’abandonne pas les recours pour contester sa défaite.
Donald Trump a annoncé lundi soir qu’il permettait l’ouverture du processus de transition vers une administration Biden, plus de deux semaines après l’annonce de la victoire du démocrate dont l’équipe a salué une étape permettant « un transfert du pouvoir pacifique ».Le président républicain sortant s’est gardé de reconnaître directement la victoire de Joe Biden, en promettant de poursuivre un « juste combat » alors qu’il multiplie les recours en justice, sans succès, pour tenter de démontrer des fraudes lors du scrutin du 3 novembre.
Cette décision fournit « à la prochaine administration les ressources et le soutien nécessaires pour mettre en œuvre un transfert du pouvoir pacifique et sans accroc », a salué un responsable de l’équipe de Joe Biden, Yohannes Abraham, dans un communiqué.
Joe Biden a dévoilé lundi les premiers grands noms de son futur gouvernement, optant pour des personnalités expérimentées et reconnues plutôt que pour l’effet de surprise, tandis que Donald Trump continuait de contester le résultat de la présidentielle américaine, malgré un revers important pour les Républicains, qui
L’ancien secrétaire d’Etat de Barack Obama, John Kerry, 76 ans, sera l’émissaire spécial du président américain sur le climat, signe de l’importance qu’accorde Joe Biden à ce dossier. Le démocrate nommera en outre pour la première fois un Hispanique, né il y a 60 ans à La Havane, Alejandro Mayorkas, à la Sécurité intérieure. Se posant en gage de stabilité, le président élu démocrate avait fait campagne en promettant de mettre fin au « chaos » de l’ère Trump. Et ses premiers choix, sélectionnés dans le cercle de ses conseillers et collaborateurs de confiance, reflètent sa volonté de marquer le contraste avec le président républicain sortant.
Au poste-clé de secrétaire d’Etat : Antony Blinken, 58 ans, ex-numéro deux du département d’Etat (l’équivalent du ministère des Affaires étrangères) sous le président Barack Obama et l’un des principaux conseillers en diplomatie de Joe Biden. Fervent partisan du multilatéralisme, « Tony » Blinken devrait s’attaquer en priorité au dossier du nucléaire iranien et au retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat.
Joe Biden et sa vice-présidente élue Kamala Harris feront un discours pour annoncer formellement ces nominations mardi à Wilmington, le fief du président élu, dans le Delaware.
Avec Europe1