© Vaite Urarii Pambrun

Le tavana de Hitiaa, Jacqui Drollet, a dénoncé la lenteur de la procédure de défusion de la commune de Hitiaa o te ra, lors d’une conférence de presse mercredi matin dans sa commune. L’édile s’étonne du délai de cinq mois pris par le haut-commissaire pour rédiger l’arrêté portant ouverture de l’enquête publique pour la défusion des quatre sections de commune de Hitiaa o te ra. Un haut-commissaire qui a déjà affiché ses réserves quant à cette procédure de défusion. « Nous étions en attente de cet arrêté du Haut commissaire depuis le mois d’août 2015 », affirme Jacqui Drollet.

A partir du mois de mars prochain et jusqu’au 9 mai, le commissaire enquêteur désigné pour cette enquête publique, Jean-Pierre Voisin, tiendra des permanences pour permettre au public de consulter le dossier de défusion de la commune de Hitiaa o te ra. Les habitants de la commune pourront émettre leurs observations sur les registres mis à disposition à la mairie principale de Tiarei et dans les trois autres mairies annexes de Papenoo, Mahaena et Hitiaa. Une opération qui doit coûter près de 500 000 Fcfp à la commune. Mais la procédure est encore loin d’être terminée. En effet, il faudra ensuite un mois au commissaire enquêteur pour rédiger le rapport qui sera mis à disposition de la population pendant un an. A partir des éléments récoltés par l’enquête publique, une commission devra ensuite être mise en place pour rendre un avis sur le projet de défusion.

« Ce qui est surprenant, c’est qu’on ne connait pas les règles du jeu », lâchait mercredi Jacqui Drollet. Avec l’avis de cette commission en plus du rapport du commissaire enquêteur, Jacqui Drollet espère que : « le conseil municipal en 2017-2018 et le conseil des ministres seront suffisamment éclairés pour donner un avis lui aussi éclairé ». Pour le tavana, cette procédure de défusion ressemble donc à un vrai parcours du combattant.