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Du changement au gouvernement avant lundi

© Cédric Valax

Après sa victoire aux législatives, Nicole Sanquer avait un mois pour démissionner de son poste de ministre de l’Éducation. Ce sera fait d’ici lundi. La ministre retournera ensuite dans un mois à l’assemblée.

Le 17 juin dernier, Nicole Sanquer a été élue députée de la deuxième circonscription. Du fait de la loi adoptée en janvier 2014 sur le non-cumul des mandats, un député ou un sénateur ne peut pas être membre du gouvernement de la Polynésie française. Nicole Sanquer avait donc 30 jours pour démissionner de son poste de ministre de l’Éducation. L’échéance arrive ce lundi 17 juillet. Son départ du gouvernement lui permettra alors de réintégrer son siège de représentante l’assemblée de la Polynésie française (ce qui n’est pas interdit par la loi sur le non-cumul des mandat, NDLR) après un nouveau délai d’un mois, au plus tard à partir du 17 août prochain.

Mais ce retour n’arrange pas la majorité. Il entraînera mécaniquement le départ de l’élu RMA Puta’i Taa’e. En effet, selon nos informations la ministre ne prévoit pas de démissionner de l’assemblée. Comme nous l’indiquions il y a deux semaines, la seule occasion de sauver le siège du tavana de Papara à Tarahoi serait donc de nommer Béatrix Lucas ou Henri Flohr au gouvernement pour libérer une place à l’assemblée. Un choix cornélien à un an des territoriales.

On saura donc avant lundi quelle option a choisi Edouard Fritch. Il peut nommer un nouveau ministre, répartir les portefeuilles de l’Education et de la Jeunesse et Sports parmi les membres de son gouvernement, ou même reprendre lui-même ces attributions.