Le CHSP, le Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique a établit ce jeudi un état des lieux de l’assainissement des eaux usées domestiques en Polynésie française.
Au 31 décembre 2012 la Polynésie comptait 242 stations d’épuration. La moitié d’entre elles se concentre dans le centre ville de Papeete, soit une répartition très inégale sur l’ensemble du territoire.
Après plusieurs contrôles sanitaires effectués par le CHSP les conclusions sont édifiantes. Plus de la moitié des stations d’épuration de Polynésie, soit 128 au total présentent des dysfonctionnements.
Glenda Melix, la chef du Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique nous explique les conséquences de ces résultats pour la population :
Pour le CHSP, la meilleure solution pour traiter les eaux usées reste la mise en place de réseaux collectifs publics. Selon le code général des collectivités territoriales les communes ont le devoir d’installer ces structures avant le 31 décembre 2020.
L’objectif à atteindre nous est expliqué par Glenda Melix :
A ce jour seules 5 stations d’épuration des eaux usées sont collectives. Elles sont basées à Bora Bora, Moorea, Papeete et Punaauia.