ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT Eco-geste bien ordonné commence par soi même Valentine BLUET 2015-11-24 24 Nov 2015 Valentine BLUET © CESC Après une matinée de sensibilisation au réchauffement climatique lundi, une quarantaine d’élèves et d’étudiants se sont réunis au Conseil économique, social et culturel (CESC) dans l’après-midi. Le but était de travailler sur trois grands thèmes : anticiper, préserver et innover. Répartis en groupes, les jeunes pouvaient exprimer leurs opinions et donner leurs solutions. Au terme de la journée, une synthèse a été réalisée. Elle sera remise à la délégation de jeunes Polynésiens de la COY 21. Les éco-gestes au quotidien ressortent largement des discussions. De 13 à 16 heures, une quarantaine d’élèves et d’étudiants a envahi le CESC. Par groupes, ils ont débattu pour trouver des solutions aux problématiques environnementales. Des personnalités du milieu de l’écologie étaient présentes pour les aider dans leur réflexion. Ainsi les jeunes ont bénéficié de l’éclairage de Winiki Sage, président de la fédération des associations de protections de l’environnement (FAPE), ou encore de Teraiapiti Isabelle du collectif Colibri. Tableaux, post-it éparpillés, les idées ont fusé entre les élèves et étudiants. Mais au final, chaque groupe ne devait retenir que cinq idées. Une tache qui a parfois été difficile, comme l’explique un étudiant de l’Ecole de commerce de Tahiti (ECT). https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/11/Bilan-assises01.mp3 Les principales recommandations des jeunes éco-citoyens concernent les gestes que chacun doit adopter au quotidien : « consommer local et mettre fin au gaspillage », « trier ces déchets », « favoriser le covoiturage », « respecter les périodes de rahui pour préserver les espèces » et « la réutilisation des eaux usées pour l’arrosage par exemple ». Les jeunes interpellent également le gouvernement sur la réduction de l’utilisation des énergies fossiles au profit du développement des énergies durables. Aussi, pour favoriser l’utilisation de matériel écologique, les étudiants ont fait part de la nécessité de « diminuer les taxes sur ce type de matériel ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/11/Bilan-assises02.mp3 Bien que conscient de la nécessité de mobiliser les jeunes sur ces problématiques, certains s’interrogent pourtant sur la finalité. « Va-t-on être écoutés des politiques », c’est la question posée par Hiona Estienne, élève du Lycée hôtelier. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/11/Bilan-assises03.mp3 Il faudra maintenant patienter jusqu’au 10 décembre prochain pour savoir si la voix des jeunes Polynésiens a porté jusqu’aux grands de ce monde. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)