Le président du Pays, Édouard Fritch, a affirmé lundi soir sur le plateau de Polynésie 1ère qu’il irait jusqu’à demander la dissolution de l’assemblée à Paris, s’il n’arrivait pas à faire voter le budget qui sera présenté jeudi par son gouvernement.
Le président du Pays, Édouard Fritch, a accordé lundi soir une interview d’une heure à nos confrères de Polynésie 1ère. Un entretien pour faire le bilan d’une première année de mandature et évoquer les difficultés rencontrées par la majorité à l’assemblée. Interrogé sur le vote du budget, qui démarre jeudi à l’assemblée, Édouard Fritch a très clairement fait référence à la dissolution s’il n’était pas en mesure de voter le texte qui sera présenté par son gouvernement. « Je considèrerais qu’à ce moment là effectivement je n’ai pas les moyens de gouverner. Et je demanderais à ce qu’on me donne les moyens de gouverner ».
[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/dissolution01.mp3″ config= »default » playerid= »179907″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/Fritch-edition-speciale-1ere.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]
En tahitien, une demi-heure plus tard, le président du Pays a été beaucoup plus virulent et plus loquace sur la question du retour aux urnes.
[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/dissolution02-trad.mp3″ config= »default » playerid= »179908″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/Fritch-edition-speciale-1ere.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]
Coup de bluff pour faire passer le budget ou véritable annonce de nouvelles élections à venir ? La séance qui s’ouvre jeudi à l’assemblée apportera déjà quelques réponses… Il y a quelques semaines, Radio 1 avait révélé que l’éventualité d’une dissolution était envisagée par l’Etat. Aujourd’hui, le sujet revient à nouveau sur le devant de la scène.