Edouard Fritch et son gouvernement présente leur bilan des 100 jours © Vaite Urarii Pambrun
Le président de la Polynésie, Edouard Fritch, entouré de tous ses ministres à l’exception de René Temeharo, a dressé le bilan des 100 jours de son gouvernement, ce mardi matin à la présidence.
Edouard Fritch a insisté sur le fait que sa méthode de gouvernance reposait d’abord et avant tout sur la « transparence » des actes et surtout sur la recherche d’un « consensus » le plus large possible. « Je ne suis pas au pouvoir pour être président je suis au pouvoir pour servir d’abord », a déclaré le chef du gouvernement.
La « relance de l’emploi », c’est ce qui a guidé le gouvernement Fritch pendant ces trois mois. Ceci même si les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Une sorte de constat d’échec partagé par le président. « Je l’avoue franchement, nous n’avons pas pu apporter ce qu’attendent les Polynésiens, l’emploi se maintient mais on ne s’attend pas à une embellie. »
Pour ce qui est de la relance économique, « nous sommes au creux de la vague », affirme Jean-Christophe Bouissou, ministre de la Relance économique. Selon lui, ce sont les projets privés tels que le projet aquacole de Hao, la desserte aérienne avec Hainan ou encore le projet Tahiti Mahana beach qui vont relancer l’économie de notre fenua.
Edouard Fritch s’est également défendu de n’avoir fait que « couper des rubans », en référence à un éditorial de Tahiti today. Et comme sur le plateau de Polynésie 1ère, il y a quelques mois, Edouard Fritch a une nouvelle fois affirmé que la gestion de la Polynésie « n’était pas chose facile ».