Grève évitée également dans l’enseignement avec la signature, ce mardi après-midi, d’un protocole entre les syndicats FO et la ministre de l’Éducation. Maheanuu Routhier, secrétaire térritorial de Snetaa-FO, se déclare « satisfait dans l’ensemble. »
Christelle Lehartel, la ministre de l’Éducation, a signé mardi avec les représentants de FO Éducation un protocole de fin de grève, qui rappelle que l’objectif est de maintenir les établissements scolaires ouverts, sans exclure des fermetures partielles ou totales quand la situation sanitaire l’exige, mais qui précise aussi qu’il y a systématiquement fermeture de la classe ou du dortoir lorsqu’un cas positif est connu, et éventuellement une fermeture plus large sur préconisation des autorités sanitaires.
Cinq points importants ressortent du protocole signé mardi.
- D’abord la situation des personnels identifiés comme vulnérables (« carnets rouges »), qui pourront bénéficier soit de la mise en télétravail, soit d’une autorisation d’absence sur la base d’un certificat médical de leur médecin traitant. « Si jamais il y a un risque, les personnes fragiles pourront être mises à l’écart à titre préventif », dit Maheanuu Routhier.
- Des demandes de moyens supplémentaires en personnels de santé, social, d’éducation et d’agents techniques, seront formalisées lors du dialogue de gestion avec l’État pour l’année 2021.
- Les fonds sociaux des collèges et lycées seront ré-abondés dans les semaines à venir en fonction des besoins des élèves (difficultés financières, dotation de masques pour les familles défavorisées…). Une « bonne nouvelle » pour Maheanuu Routhier qui souligne que quelques semaines après la rentrée, les fonds sociaux de certains établissements sont déjà épuisés.
- Les comités techniques paritaires 1er et 2nd degrés vont se réunir pour la création d’un CHSCT (comité hygiène, sécurité et conditions de travail) des établissements scolaires.
- Un groupe de travail incluant personnels enseignants et non-enseignants contribuera à la définition d’un cahier des charges pour un « environnement numérique de travail » à l’échelle de la Polynésie française, qui sera discuté en novembre aux Assises du numérique, avec notamment les partenaires tels que Vini et Vodafone.
En revanche, Maheanuu Routhier reste dubitatif après la rencontre, lundi, entre les syndicats et les autorités de santé qui ont évoqué « l’immunité collective » :