Thomas Lempire, Sylvia Roux et Tadrina Hocking de la compagnie théâtrale Juste Là. ©Radio1
Pas facile d’être un enfant surdoué… Albert Einstein a connu des débuts difficiles. Un spectacle retrace, avec humour et émotion, les blocages du futur Prix Nobel de physique. Et livre un message de bienveillance et de patience.
« On dit que je suis très intelligent mais dès qu’il s’agit de m’exprimer devant quelqu’un mes pensées jonglent et déboulent à toute vitesse. Mes mots se coincent dans ma gorge. C’est terrible de se sentir aussi idiot alors qu’on ne l’est pas… » Ainsi s’exprime le jeune Albert dans le roman de Brigitte Kernel, devenu une pièce de théâtre créée par la compagnie Juste Là, dont les membres sont à Tahiti à l’invitation de Rideau Rouge pour donner trois représentations le weekend prochain au Petit théâtre de la Maison de la culture.
C’est Sylvia Roux qui interprète le rôle-titre : « Il est dyslexique, colérique, il a un problème de poids, on se moque de lui… On peut être un magma émotionnel à 9 ans et se réaliser par la suite… L’idée ce n’est pas de donner des leçons, c’est de partager l’émotion », résume-t-elle.
Dans Einstein, un enfant à part, Thomas Lempire et Tadrina Hocking jouent à eux deux 17 personnages différents, dont les parents d’Albert, démunis face à leur enfant mauvais en tout sauf en maths… la psychologie est encore balbutiante à cette époque. Aujourd’hui encore les enfants « spéciaux » font face à toutes sortes d’obstacles : la compagnie Juste Là fait comprendre, aux petits mais aussi aux grands, que leur avenir reste grand ouvert.
Invités ce matin sur Radio1, les comédiens ont spontanément livré quelques répliques de la pièce :
Les enfants à partir de 6 ans, et leurs parents, sauront apprécier ce spectacle d’un peu plus d’une heure qui se joue vendredi 26, samedi 27 (19h30) et dimanche 28 août (17 heures). Les billets sont disponibles sur ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour et à Radio1 à Fare Ute.
| La presse en parle
« De la justesse et de l’humour, à découvrir en famille dès 8 ans » (Le Parisien) |