ACTUS LOCALESINTERNATIONAL Elections territoriales à Wallis et Futuna. Cédric VALAX 2012-03-25 25 Mar 2012 Cédric VALAX Elections territoriales à Wallis et Futuna - AFP/Archives Christophe Sand Élections territoriales à Wallis et Futuna - AFP/Archives Christophe Sand Ce week-end avait lieu l’élection des vingt membres de l’assemblée territoriale des îles, comme tous les 5 ans. Élection marquée par la défaite de plusieurs figures locales, a-t-on appris de sources officielles. La participation au vote a été de 85,95%, pour un total de 8.897 électeurs inscrits. 30 listes étaient en compétition pour ce vote. Si quelques partis métropolitains sont représentés, le choix des électeurs répond surtout à des liens familiaux et coutumiers. L’Assemblée territoriale délibère sur les affaires de l’archipel et vote le budget, mais l’exécutif de la collectivité est assuré par l’Administrateur supérieur. Le statut de 1961, qui régit Wallis et Futuna, reconnait l’autorité des trois rois coutumiers de ces îles. Les souverains sont étroitement associés à la gestion du territoire. L’assemblée précédente était dominée par une majorité entre UMP et centristes. Dimanche soir, compte tenu de la diversité des listes, il était prématuré de dire quelle sera la prochaine majorité, qui sera connue la semaine prochaine lors de l’élection du président de l’assemblée territoriale. Le fait marquant du scrutin de dimanche est la défaite de plusieurs figures du paysage politique de Wallis et Futuna. La plus significative est celle de l’UMP Victor Brial, ancien député de 1997 à 2007, et président de l’assemblée territoriale à plusieurs reprises. Condamné à quatre mois de prison avec sursis pour recel d’abus de biens sociaux, en juin 2011, Victor Brial, 46 ans, était de plus en plus contesté. Au sein de sa circonscription à Futuna, celle de Sigave, où trois sièges étaient à pourvoir, sept listes étaient en compétition, dont certaines issues de la famille ou du village de M. Brial pour lui barrer la route. En tout, sur les sept conseillers à désigner pour Futuna, cinq sortants ont été réélus. Les listes, plutôt classées à gauche, améliorent leur score. A Wallis où 13 sièges étaient à pourvoir, deux autres personnalités n’ont pas été réélues. Pesamino Taputai, centriste et président sortant de l’assemblée et Siliako Lauhéa, chef de file des socialistes. « On peut dire que les personnes qui ont présidé l’assemblée au cours des dix dernières années ne sont pas élues », a déclaré à l’AFP un observateur local. En revanche, Patalione Kanimoa (UMP), conseiller économique et social, a été réélu. La vie chère, l’économie qui ne décolle pas et l’exode massif des forces vives vers la Nouvelle-Calédonie et la Métropole étaient au centre des préoccupations des électeurs. Rédigé d’après AFP Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:élections territorialesWallis et Futuna