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Emplois fictifs : début du procès en appel

En première instance, Gaston Flosse a été condamné à 4 ans de prison ferme, à une amende de 10 millions Fcfp et à 5 ans de privation de droits civils, civiques et familiaux. © Cédric VALAX

C’est aujourd’hui que s’ouvre, devant la cours d’appel de Papeete, le procès dit des emplois fictif.

Un procès retentissant qui, en première instance, avait débouché sur la condamnation de 56 personnes sur les 87 prévenus.

Premier d’entre eux, le sénateur Gaston Flosse.

Condamné à quatre ans de prison ferme, à une amende de 10 millions Fcfp et à 5 ans de privation de droits civils, civiques et familiaux, l’ex homme fort du Pays sera à nouveau jugé tout comme 43 autres condamnés.

Dans cette affaire, la justice reproche à l’ancien président de la Polynésie française d’avoir, entre 1996 et 2004, organisé un vaste réseau de propagande au service de son parti, le Tahoera’a Huiraatira, par le biais de contrats de travail fictifs au sein de l’administration polynésienne.

Un système de clientélisme impliquant à l’époque des faits des personnalités de premier plan : hommes politiques, maires, syndicalistes et même journalistes.

Rappelons qu’en première instance, les 56 condamnés devaient, en plus de leur peine respective, payer solidairement 416 millions Fcfp au titre du préjudice des contrats « Présidence », 123 millions Fcfp au titre du préjudice des contrats « Assemblée » et 80 millions Fcfp pour le préjudice moral global du Pays.

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