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Emplois fictifs : « le dernier chapitre de l’histoire Flosse »

Emplois fictifs : "le dernier chapitre de l histoire Flosse" (illustration) © Cédric VALAX

Tels sont les termes employés mardi par Me Boussier lors de sa plaidoirie.

Pour l’avocat des parties civiles, défendant donc les intérêts du Pays et de l’Assemblée de la Polynésie française, ce dossier ne révèle, je cite, « qu’une partie des actes malfaisants qui ont été commis sur le territoire », qualifiant l’instant de « dernier combat, la dernière action autour du grand chef  »

Des sommes conséquentes estimées à plus d’un milliards Fcfp. Me Boussier en demande donc le remboursement par les prévenus.

Et dans son réquisitoire l’avocat général ne sera pas tendre non plus.

S’il demande la relaxe « au bénéfice du doute » de 18 des 41 appelants, ceux ayant travaillé au Service aux Affaires Polynésiennes (SAP) et des contrats cabinets de la mairie de Papeete, Jacques Lefort demande surtout la confirmation des peines prononcées en 1ère instance contre les autres.

Contre Gaston Flosse, l’avocat général demande une peine mixte de 4 ans de prison dont 2 avec sursis (4 ans fermes en 1ère instance)  avec obligation de rembourser les dommages et intérêts et, comme en 1ère instance, le versement d’une amende de 10 millions Fcfp et la privation des droits civils, civiques et de famille de 5 années.

Et contre Justin Arapari, président de l’Assemblée à l’époque des faits, Jacques Lefort réclame 3 ans de prison dont 1 avec sursis – soit 1 ans ferme de plus qu’en 1ère instance- une amende de 4 millions Fcfp et 3 ans de privation des droits civils, civiques et de famille.

Les débats continuent aujourd’hui avec les plaidoiries de la défense.

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Répondeur de 6:30 le 07/11/12

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