La police a retrouvé au cours d’une descente antidrogue un garçon de huit ans enfermé dans un abri. Il n’était autorisé à sortir que pour faire des tâches ménagères.
En Australie, la police a retrouvé au cours d’une descente antidrogue un garçon de huit ans enfermé dans un abri, avec pour seuls effets un matelas, un tabouret et un seau destiné à ses besoins.
Trois autres enfants présents. Les enquêteurs sont intervenus dans une propriété isolée à Elands, à environ 300 kilomètres au nord de Sydney, car ils soupçonnaient ses occupants d’y faire pousser des plants de cannabis. Les enquêteurs estiment que l’enfant de huit ans découvert « a été enfermé dans une seule pièce pendant de très longues périodes au cours de ces dernières semaines », a déclaré la police jeudi. Trois autres enfants, âgés de un à neuf ans, ont également été retrouvés sur les lieux.
Enfermé depuis au moins trois semaines. D’après le Newcastle Herald, le petit garçon a été retrouvé dans une pièce de deux mètres carrés située au fond d’un abri. La porte était fermée à clé de l’extérieur. Il n’y avait qu’un matelas, un tabouret et un seau. L’enfant a expliqué à la police, selon les médias, qu’il avait été enfermé là pendant plus de trois semaines alors que les températures étaient très élevées. Le garçon, qui semblait mal nourri, n’était autorisé à sortir que pour aider aux tâches ménagères.
Un voisin, interrogé par le Newcastle Herald, s’est dit « choqué » par la découverte. Il a expliqué qu’il voyait régulièrement les trois autres enfants prendre le bus scolaire. « Clairement, il y avait les autres enfants et je ne dis pas que je n’ais jamais vu le petit garçon mais c’était rare et jamais de près », a-t-il rapporté.
Une culture « sophistiquée » de cannabis. Les forces de l’ordre avaient déjà visité les lieux en novembre dernier, rapportent les médias australiens. Mais si elles avaient soupçonné la présence d’une culture de cannabis, rien n’avait indiqué qu’un enfant y était séquestré. Lors de cette deuxième visite, les policiers ont bien découvert ce qu’ils ont qualifié d’opération « sophistiquée » de culture de cannabis. Deux hommes et une femme ont été inculpés pour des chefs en rapport avec les stupéfiants ainsi que pour séquestration illégale.