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[EN IMAGES] Caroline Marks et Jack Robinson s’offrent leur première Tahiti Pro

Caroline Marks et Jack Robinson, 10 victoires en Championship Tour à eux deux, n’avaient jamais soulevé le trophée de la Tahiti Pro. ©Charlie Réné

L’Américaine et l’Australien ont remporté ce mercredi la Shiseido Tahiti Pro 2023, battant en finale la très prometteuse Caitlin Simmers et l’ex-champion du monde Gabriel Medina. Le « swell » inconstant, loin des canons de Teahupo’o, n’a pas servi les Polynésiens, qui signent tout de même un très bon résultat : une demi-finale pour Vahine Fierro, des quarts pour Mihimana Braye et Kauli Vaast… Et surtout un « très bon entrainement » pour 2024.

Lire aussi : Tahiti Pro : Vahine Fierro battue en demi-finales, Kauli Vaast et Mihimana Braye s’arrêtent en quart

Deux vagues seulement, mais deux vagues qui comptent pour Jack Robinson. Si l’Australien a pu lever, pour la première fois, le trophée de la Shiseido Tahiti Pro ce mercredi, c’est que sa patience a payé en finale. Face à lui un Gabriel Medina hyperactif, hyper-efficace, hyper-déterminé. Le triple Champion du monde WSL (2014, 2018 et 2021) « se sent bien à Tahiti » et Tahiti lui rend bien : cinq finales et deux victoires à Teahupo’o depuis 2014, ce qui en fait le surfeur le plus titré de l’épreuve ces dix dernières années. Pas de surprise, donc, si après 5 minutes de finale, le Brésilien semble avoir plié le match : 15 points à rien, dur à rattraper, ce qui ne l’empêchera pas de continuer à enchainer les « take off ».

©Jérôme Brouillet

Jack Robinson, lui, a tout à gagner à Teahupo’o, après une saison en dents de scie : une victoire dès l’étape d’ouverture du Championship tour à Pipeline, deux podiums dans la foulée, puis une blessure et plusieurs mois de contre-performances. L’Australien de 25 ans ne faisait, à son arrivée au fenua, pas partie des cinq qualifiés pour la grande finale WSL en septembre… Sa seule chance de gagner son ticket pour la Californie : gagner la Shiseido Tahiti Pro. Il attendra une douzaine de minutes avant de choisir sa première vague : un barrel bien maitrisé malgré la houle capricieuse. 7,83. Il signera, après quelques faux départs, ce même score plus de 20 minutes plus tard, passant d’une tête au dessus du Brésilien, relégué au passage à la sixième place du classement WSL : Gabriel Medina ne sera pas à Lower Trestles pour la finale.

©Jérôme Brouillet

« Un Tahitien va gagner, c’est sûr »

Les Polynésiens, eux, avaient tous été sortis de la compétition plus tôt dans la journée. Vahine Fierro, dernière survivante dans l’après-midi, et malgré un très beau parcours passant par deux victoires contre la leader WSL Carissa Moore, n’a pas trouvé son rythme en demi-finale. Face à elle, la jeune Caitleen Simmers, 17 ans seulement, et deux victoires sur le circuit pro cette année, ne s’est pas laissée impressionner par une vague qui, reconnait-elle, « est la plus effrayante du CT ». À sa sortie de l’eau, face aux caméras, Vahine Fierro se dit tout de même « très fière de son parcours ». Elle a de quoi : deux demi-finales en deux ans à Tahiti, aucune surfeuse, chez les pro, ne peut en dire autant.

©Jérôme Brouillet

Côté garçons, les conditions maussades de ce mercredi n’ont pas aidé Mihimana Braye et Kauli Vaast, tous les deux éliminés en quarts. Le finaliste de l’an dernier a vite ravalé sa déception. « Quand tu fais deuxième place, tu sais que tu peux gagner, mais c’est pas passé loin, pose le rider de 21 ans. Pour moi c’était un bon entrainement pour l’année prochaine, pour les Trials, le CT si jamais je suis qualifié, et après les Jeux Olympiques. Les Tahitiens, on a tout donné, malheureusement c’est pas passé mais ça passera l’année prochaine. Et il y en a un qui va gagner, c’est sûr. »

©Jérôme Brouillet

Caitleen Simmers semble avoir été rafraichie par la pluie entre sa demi face à Vahine Fierro et la finale. La jeune surfeuse, vainqueur au Portugal et au Brésil cette année, ne fera pas mieux qu’une vague à 3,17 dans le dernier heat. « Les conditions n’étaient pas super, mais je peux dire que sur la compétition, je me suis bien amusée », déclarera-t-elle simplement lors de la remise des prix, l’air un peu effacé. Sa compatriote Caroline Marks, très à l’aise sur les manœuvres, paraitra au contraire à l’aise dans ce heat sans tube, dont elle prend les rênes dès la dixième minute. Elle ne les lâchera plus. Cette victoire, sa cinquième sur le CT et la seconde cette année, permet à la surfeuse de Floride de terminer au troisième rang mondial avant les play-offs de Californie.

©Jérôme Brouillet

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