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En pleine trève, la WSL dévoile un nouveau format pour le championnat du monde de surf

Le surf est de nouveau autorisé en Polynésie mais les compétitions attendront, au fenua comme ailleurs. La Ligue mondiale de surf (WSL) a annoncé que les épreuves du circuits pro prévues d’avril à juin étaient reportées. Le président de la ligue, Érik Logan, en a profité pour annoncer un changement de taille dans le championnat : une finale d’une journée sera organisée tous les ans à partir de 2021 entre les meilleurs surfeurs pour attribuer le titre de champion du monde.  

Pandémie oblige, le championnat du monde de surf 2020 n’a toujours pas démarré. « Où et quand reprendra la saison est toujours une question à laquelle nous n’avons pas de réponse », a expliqué le président directeur général de la World surf league Érik Logan dans une allocution diffusée sur le site de la ligue mondiale de surf (WSL).  Seule certitude : « Nous prolongeons le report de tous nos événements jusqu’en juin ». Les trois première épreuves australiennes du Championship Tour, prévues de fin mars à début mai (Gold Coast, Bells Beach et Margaret River) avaient déjà été annulées ou reportées. Celle de G-Land, en Indonésie, et de Saquarema, au Brésil, subiront donc le même sort. La prochaine compétition prévue à ce jour est celle de Jeffrey’s Bay, en Afrique du Sud, début juillet. La suivante est l’épreuve de Teahupoo normalement prévue entre le 26 août et le 6 septembre, et qui est, jusqu’à preuve du contraire, maintenue.

Mais le patron de la ligue en a surtout profité pour annoncer un changement majeur dans l’organisation du championnat du monde. Dès 2021, le Championship Tour, dans lequel évoluent les 35 meilleurs surfeurs et les 18 meilleures surfeuses du monde, s’articulera autour d’une saison régulière, à l’issue de laquelle le haut du classement s’affrontera dans des « Surf-off », qui pourraient être comparés aux playoffs de la NBA ou aux ATP Finals en tennis.

Une « finale ultime » le dernier jour du championnat

“À partir de l’année prochaine, les champions du monde féminin et masculin seront choisis lors d’une seule journée de compétition palpitante, une ultime finale le dernier jour de la saison du Championship Tour où les meilleurs hommes et femmes se battront pour le titre », explique ainsi Erik Logan. C’est la saison régulière, qui tournera toujours autour de la planète au travers d’une dizaine d’événements (11 normalement prévus en 2020) qui permettra de s’y qualifier. Si la ligue ne précise pas encore, à ce stade, combien de surfeurs seront admis pour la finale, le fait d’être classé numéro 1 mondial à l’issu de la saison « conférera un avantage certain », lors de ces Surf-off, insiste le PDG. Les détails de l’organisation devraient être annoncés début juillet. Plusieurs publications anglophones croient déjà savoir que ces Surf-off auront lieu sur les spots de Pipeline et Honula Bay à Hawaii, où ont déjà lieu, traditionnellement, les dernières épreuves de l’année.

Un nouveau format serait en discussion depuis longtemps à la WSL. Mais les dirigeants du surf mondial ont semble-t-il perçu cette trêve due au coronavirus comme une occasion rêvée d’accélérer le changement. Le « heat » entre Italo Feirrera et Gabriel Mediona, respectivement numéro 1 et 2 mondiaux lors de la dernière épreuve du championnat 2019, au Pipe Masters de Hawaii a aussi, semble-t-il, aidé la ligue à se décider : « ça a été le duel le plus suivi de l’histoire du surf professionnel », rappelle Erik Logan.

D’autres changement sont à prévoir : les Challenger series, championnat qualificatif pour le championnat du monde lui même, devrait avoir lieu sur une période plus courte, avant le début du Championship Tour (probablement de janvier à avril). La WSL compte aussi mettre davantage en avant les championnat régionaux Qualifying Series, pour donner plus de visibilités aux stars locales.  Il n’a pas  été précisé comment ces changements affecteront la qualification pour l’épreuve de surf des Jeux Olympiques, qui doit avoir lieu à Tahiti en 2024.

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