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Enquête administrative au tribunal

Après le « couac » de lundi après-midi au palais de justice de Papeete et la remise en liberté de trois accusés, le ministère de la Justice à Paris a demandé une « enquête administrative » pour déterminer les responsabilités dans cet incident. Les magistrats présents vont donc être entendus sur le déroulement des évènements lors de la comparution immédiate annulée lundi par le tribunal correctionnel.

Les évènements survenus lundi au tribunal correctionnel de Papeete ont déjà fait le tour des médias nationaux. Mais les journalistes ne sont pas les seuls à s’intéresser à la remise en liberté des trois prévenus de la comparution immédiate de lundi. A Paris, le ministère de la Justice a réagit dès mardi matin en diligentant une enquête administrative au tribunal de première instance de Papeete. Les magistrats locaux vont donc devoir détailler le déroulement des évènements qui a conduit à ce « déni de justice ». Rappelons que le tribunal correctionnel, composé collégialement de trois juges, a décidé lundi de lever l’audience et de remettre en liberté les trois prévenus conduits sous escorte pour être jugés dans le cadre d’une comparution immédiate, après avoir attendu le représentant du parquet pendant une vingtaine de minutes. Trois prévenus parmi lesquels se trouvaient le « braqueur » de Pueu, pour lequel la relative légèreté des faits a conduits le parquet à « correctionnaliser » l’affaire, un cambrioleur et un homme suspecté d’agression sexuelle sur sa compagne.

On prend les mêmes et on recommence !

Après les remises en liberté, le parquet de Papeete s’est attaché mardi matin à re-convoquer le braqueur et le cambrioleur pour le 23 juillet en correctionnelle. L’agresseur sexuel sera convoqué quant à lui un peu plus tôt le 20 juillet. Il a été interpellé mardi matin et conduit à Nuutania pour purger la révocation d’une ancienne peine de prison avec sursis.

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