Epreuve des JO 2024 à Tahiti : « le meilleur choix possible » pour la championne Justine Dupont
La présidente de la commission des athlètes de la Fédération internationale de surf, assure de la joie de toute la communauté des « pros » à l’idée de participer à une épreuve olympique sur la vague de Teahupo’o. Alors que le CIO doit toujours valider le choix de Tahiti en mars, la surfeuse professionnelle balaie les dernières réticences sur le choix de la Polynésie.
On la connait pour ses exploits en « Big wave » sur les monstres de Nazaré ou de Belharra. Ou pour ses performances en long-board (Vice-championne du monde 2007 et 2019) et en stand-up paddle (Championne du monde 2019). Mais la surfeuse professionnelle Justine Dupont est aussi présidente de la commission des athlètes de la Fédération internationale de surf. Aussi, on peut la croire quand elle assure que « tous les surfeurs sont très heureux à la perspective de disputer les Jeux sur une vague de classe mondiale », celle de Teahupo’o.
Alors que la commission exécutive du CIO doit entériner, en mars, l’organisation de l’épreuve de surf des JO 2024 à Tahiti, Justine Dupont a été interviewée par le site spécialisé francsjeux.com. Et elle ne laisse aucun doute : « Le choix de Tahiti est le meilleur possible pour assurer la longévité du surf aux Jeux olympiques ».
Un show à Teahupo’o pour « devenir un sport olympique à part entière »
A l’entendre, l’argument de l’éloignement, développé l’année dernière par les concurrents à la candidature tahitienne ne tient pas : « C’est le prix à payer pour offrir le meilleur show possible aux Jeux ». L’objectif : « Proposer le meilleur spectacle, donc les meilleures vagues » pour au final « rester au programme aux Jeux de Los Angeles 2028 et devenir un sport olympique à part entière ».
Autre grief un temps formulé contre l’organisation de l’épreuve à Teahupo’o : la vague ne serait « pas adaptée » à la compétition féminine ». « Le sujet n’est plus d’actualité, répond la championne. Dans les cinq années qui nous séparent des Jeux de Paris 2024, les filles vont avoir l’occasion de s’y préparer, de la découvrir et de la surfer. La vague de Teahupo’o exige une technique particulière, mais le niveau du surf féminin ne cesse de monter ».
Justine Dupont, qui n’a jamais surfé la vague mythique tahitienne, l’annonce au passage : « J’espère le faire dès le printemps prochain ».