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Épreuve olympique à Teahupo’o : le comité Paris 2024 à Tahiti fin août

©Présidence

Alors que le surf fera une entrée historique aux JO au Japon dans quelques semaines, la Polynésie veut accélérer sa préparation pour recevoir l’épreuve dans trois ans. À Paris, le Pays s’est engagé dans le processus de labellisation « Terre de Jeux 2024 ».

Quatre Français parmi 40 qualifiés sont sur le point de surfer la vague olympique : Jérémy Florès, Johanne Defay, Pauline Ado et bien sûr le Polynésien Michel Bourez seront les premiers surfeurs tricolores à  participé à une épreuve de surf lors des JO de Tokyo. Cette première historique aura lieu à Tsurigasaki, au Japon du 25 juillet au 1er août 2021. Et la discipline, née dans le Pacifique à Hawaii et Tahiti, y reviendra avec la tenue l’épreuve de surf des Jeux de Paris 2024 à Teahupo’o.

Côté organisation la machine est déjà lancée, a réaffirmé le pays dans un communiqué, publié dans la foulée de la rencontre à Paris cette semaine, entre Édouard Fritch, Heremoana Maamaatuaiahutapu et les responsables du comité d’organisation Paris 2024. Son président Tony Estanguet et son directeur général, Etienne Thobois, ont fait le point avec les responsables polynésiens sur l’avancement des différents dossiers liés à l’épreuve, et se sont accordés sur une « vision partagée » des contours de l’évènement qui se doit d’être « exemplaire ». Pour le Pays comme pour Paris, l’épreuve doit « s’adapter au site », et « s’appuyer sur les compétences, l’expertise et les ressources locales ». Autant d’objectifs qui doivent être inscrits dans une convention qui « permettra de définir le périmètre d’action de chacun et le calendrier de mise en œuvre du projet ».

La Polynésie française a aussi signifié sa volonté « d’engager sa population dans l’aventure olympique dès 2021 » et s’est ainsi engagée dans le processus de labellisation « Terre de Jeux 2024 ». Le coup d’envoi de ce label est prévu lors de la visite en Polynésie des équipes de Paris 2024, et de leur président, à la fin du mois d’août. « Ainsi, la dimension héritage de l’olympiade parisienne est tout aussi importante que les aspects opérationnels », précise le Pays.

Avec communiqué. 

Anne-Caroline Graffe veut revenir au fenua

Anne-Caroline Graffe, a été reçue, à sa demande, par le Président Edouard Fritch, à Paris. La polynésienne, championne de taekwondo, a un palmarès impressionnant  : elle a obtenu la médaille d’or aux championnats du monde de sa catégorie en 2011, la médaille d’or aux championnats d’Europe en 2012 et est devenue vice-championne olympique de taekwondo, en 2012, aux JO de Londres. Aujourd’hui, Anne-Caroline Graffe se consacre de plus en plus à l’éducation et à la formation. Elle est diplômée pour enseigner le sport et elle s’est vue confier récemment la responsabilité du pôle excellence de Marseille.

Au cours de son entretien avec le Président Fritch, elle a formulé le souhait de retourner prochainement servir la Polynésie. Anne-Caroline Graffe s’intéresse notamment aux sujets liant le sport, la santé, la nutrition et l’agriculture. Le Président Fritch a fait part de son vif intérêt pour une collaboration avec Anne-Caroline Graffe dans la perspective de l’épreuve de surf des JO de 2024.