ACTUS LOCALESJUSTICE Équipement à Taha’a : prison ferme pour Chen San, amende pour Le Caill Pascal Bastianaggi 2022-03-08 08 Mar 2022 Pascal Bastianaggi ©Pascal Bastianaggi Après les « petits arrangements entre amis » à l’équipement de Moorea, le tribunal de Papeete devait juger des faits de détournement de biens publics, d’escroquerie, de faux en écriture et de recel à la subdivision des îles Sous-le-Vent de l’Équipement. Les peines sont tombées ce matin : 4 ans de prison dont deux fermes pour l’ancien chef de secteur, Jean-Pierre Chen San, sursis pour les fournisseurs de matériaux et amende pour l’actuel directeur du port autonome Jean-Paul Le Caill. À lire : Justice : l’équipement en mode libre-service Le délibéré est tombé dans l’affaire de détournement de biens publics, escroquerie, faux en écriture et recel concernant la subdivision des Îles Sous-le-Vent de l’Équipement. Jean-Pierre Chen San, déjà condamné par le passé pour un détournement de fonds publics entre 2009 et 2010 à Makemo, a écopé d’une peine de 4 ans de prison dont deux de sursis avec interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique. Le tribunal de Papeete, qui avait étudié cette affaire en première instance le 22 février, reprochait au chef de secteur de Taha’a d’avoir transmis pour signature à la subdivision des ISLV, sise à Raiatea, des faux bons de commande afin d’en constituer des avoirs qu’il utilisait chez des fournisseurs. Le préjudice est estimé à près de trente millions de francs selon le Pays. Jean-Paul Le Caill, ancien directeur de l’Équipement et depuis devenu directeur du port autonome de Papeete, était quant à lui poursuivi pour négligence, comme dans l’affaire de Moorea pour laquelle il a été relaxé. Il a été cette fois condamné à une amende d’un million de francs. Quant aux autres protagonistes, les fournisseurs de matériaux qui disaient avoir subi des pressions pour rentrer dans la « combine », ils ont été relaxés du chef d’escroquerie. Deux d’entre eux ont toutefois été condamnés à des peines de 6 mois à un an de prison avec sursis et des amendes d’un million de francs. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)