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Et si on roulait à 80 km/h plutôt qu’à 90 ?

Dans un rapport, des experts de la sécurité routière recommandent d'abaisser la vitesse à 80 km/h sur les routes limitées à 90. © MAXPPP

Dans un rapport, des experts de la sécurité routière recommandent d’abaisser la vitesse à 80 km/h sur les routes limitées à 90. © MAXPPP

RAPPORT – Le Conseil national de la sécurité routière préconise d’abaisser la vitesse autorisée.

L’INFO. Objectif : moins de 2.000 morts sur les routes d’ici 2020. Pour cela, le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) recommande notamment de réduire la vitesse autorisée de 90 à 80 km/h, selon un rapport confidentiel consulté par l’AFP. Les experts, quinze chercheurs et professionnels du secteur, préconisent aussi de cibler l’alcool et les obstacle au bord des voies.

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Une mesure qui sauverait 450 vies par an. D’après les auteurs du rapport, commandé en février et remis fin septembre, la réduction de la vitesse à 80 km/h sur « les routes bidirectionnelles » nationales, départementales et communales où elle est limitée à 90 km/h permettrait de sauver 450 vies chaque année, si la mesure était appliquée sur l’ensemble des zones concernées. Si elle n’était appliquée que sur les zones les plus dangereuses, elle permettrait de sauver au moins 200 vies. Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, s’était dit « convaincu » en juin dernier que « c’est en baissant davantage la vitesse sur les routes, et notamment les routes secondaires, que nous aurons une baisse de la mortalité ». Avant d’ajouter : « si demain, il faut des mesures dans ce sens, je n’hésiterai pas à les prendre ».

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Moins d’obstacles sur les routes. Dans leur rapport, les experts du CNSR proposent également d’éliminer, ou au moins d’isoler, les obstacles au bord des routes, comme les arbres, les murs, les poteaux ou les fossés. En 2012, ces obstacles étaient impliqués dans 1.370 décès. Une telle mesure permettrait de sauver « entre 120 et 270 vies » si elle était mise en place d’abord sur les routes secondaires supportant le plus gros trafic. Quant à son financement, il pourrait être issu des recettes du CSA.

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Des éthylotests anti-démarrage. Pour mieux lutter contre l’alcool au volant, le CNSR propose de mettre en place dans certains cas des éthylostests anti-démarrage. Ces appareils seraient proposés aux jeunes conducteurs, en échange d’une réduction de leur prime d’assurance. Pour les personnes contrôlées avec plus de 0,8 g/l et chez les multi-récidivistes, la mesure servirait d’alternative aux sanctions pénales.

Source : Europe1

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