ACTUS LOCALES

« Être Miss, c’est avoir un mégaphone pendant une année » dit Tumateata Buisson

©Radio1

Tumateata Buisson est de retour au fenua, avec son écharpe de 3e Dauphine de Miss France.  Elle était l’invitée de Radio1 ce matin.

Elle est arrivée lundi soir après plus d’un mois loin de chez elle. La première chose qu’elle a faite en se réveillant mardi ? « Je me suis préparé un bon poisson cru !  Parce que c’est vrai que c’est quelque chose qui m’a beaucoup manqué, même si c’est toujours bien de découvrir d’autres gastronomies. »

C’est une Miss plus « professionnelle », si l’on peut dire, qui nous revient. Ses progrès en quelques mois, et particulièrement ces dernières semaines, n’ont échappé à personne.

En guise d’exemple des efforts fournis, Tumateata évoque les longues journées passées dans un gymnase, à répéter les passages du show Miss France : « Ça fait travailler le physique mais aussi la mémoire. Parce qu’on ne sait pas à ce moment-là qui sera éliminée au cours de la soirée, il faut apprendre toutes les chorégraphies des 9 tableaux, pour chaque place de 1 à 15. » Elle dit aussi avoir aimé voir le travail en coulisses de tous les participants au show télévisé, une ambiance différente de celle de Miss Tahiti, « qui est un show en live, alors que Miss France c’est de la télévision. »

Interrogée sur les critiques récurrentes des concours de beauté, Tumateata les balaie : « On a choisi de participer. Et oui, ces élections mettent en avant la beauté extérieure et intérieure. Mais être Miss, c’est avoir un mégaphone pendant une année, » rappelle-t-elle, notamment pour défendre une cause importante.

Quant aux changements possibles du règlement de Miss France, elle constate que « les règles commencent à changer ». L’annonce que des jeunes femmes transsexuelles pourraient concourir ? « Peut-être un peu trop tôt pour se prononcer, dit Tumateata qui estime que la candidature de « toute femme qui se sent femme, bien dans sa peau » est envisageable. Quant au tatouage, elle dit comprendre l’interdiction : « le tatouage n’a pas la même signification dans toutes les cultures. Miss France est la Miss de tous les Français, il faut être neutre dans ses positions culturelles. » Enfin, à la question de savoir si une Miss peut être en couple ou pas, Tumateata y voit un obstacle pratique plutôt que moral : « C’est un engagement à 100% pendant un an, c’est difficile pour la vie de couple et de famille. »

Passées les grandes émotions de l’élection nationale, elle s’apprête à reprendre ses activités de Miss Tahiti, avec notamment la tournée des médias avant les fêtes de fin d’année. Elle se dit prête à aider les futures candidates et les encourage : « Le plus difficile c’est de sauter le pas », dit la jeune femme qui ne regrette pas de l’avoir fait elle-même. Après quoi elle reprendra aussi son travail à Tahiti Tourisme. Elle est l’une des premières personnalités à présenter ses vœux.

 

Article précedent

Une cérémonie pour deux promos

Article suivant

Un jeune homme attaqué par un requin aux Gambier

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

« Être Miss, c’est avoir un mégaphone pendant une année » dit Tumateata Buisson