ACTUS LOCALESMÉTÉO Exercice cyclone pour les forces armées en Polynésie Valentine BLUET 2015-10-09 09 Oct 2015 Valentine BLUET De dimanche à vendredi prochain, les forces armées en Polynésie française (FAPF) participeront à l’exercice annuel, Cyclonex. Il permet de préparer l’ensemble des forces armées à prendre les mesures de protection de leur personnel et de leur matériel face à un cyclone. Il s’agit aussi de vérifier l’aptitude des forces armées à remplir leur mission d’assistance aux populations après le passage d’un cyclone. Cet exercice est réalisé conjointement avec les services de l’État, du Pays, des communes et des différents opérateurs. Le haut-commissariat est responsable de la diffusion de l’alerte, en particulier vers les administrations et de l’organisation des secours. Il dirige les opérations à travers son centre opérationnel et s’appuie principalement sur la force publique et les pompiers. Il prend les arrêtés nécessaires fixant notamment les différents stades d’alerte et les restrictions de libertés publiques en vue de protéger les populations. Le COMSUP.PF exerce un contrôle opérationnel depuis le poste de commandement inter armées de théâtre (PCIAT) qui détient le contrôle tactique de tous les moyens. Le poste de commandement (PC) santé assure la planification et la conduite de la manœuvre santé, sous les ordres du COMSUP-PF et en liaison avec les moyens de secours civils. Les risques sont répartis en cinq niveau différents : – Le premier niveau de risque s’apparente à une situation de veille normale pendant la saison cyclonique et implique de compléter les lots de secours et de vérifier les procédures. – Le second niveau de risque, ou mise en garde, averti d’une menace qui n’est pas directe mais qui peut présenter un danger. Elle implique l’armement d’un bureau de crise au niveau du haut-commissariat, la conduite des préparatifs pour armer si nécessaire le PCIAT ainsi que les centres opérationnels au sein des formations, la prise des premières mesures préparatoires. – Le troisième niveau de risque, ou alerte orange, précise la menace d’un phénomène susceptible d’atteindre la Polynésie dans un délai compris entre 18 et 48 heures. Cette alerte implique l’armement du PCIAT, des PC et des Détachements de liaison, la diffusion des dernières consignes, la prise de l’ensemble des mesures conservatoires, le desserrement des aéronefs sur ordre et mise en sécurité de ceux restants sur Tahiti, l’envoi de directives particulières aux bâtiments en mission hors du port-base et l’amarrage cyclonique des bâtiments. – Le quatrième niveau de risque, ou alerte rouge, confirme la menace et le passage du cyclone sur la Polynésie dans un délai inférieur à 18h. Ce niveau d’alerte implique l’armement du PC de crise au haut-commissariat, et l’interdiction de tout mouvement. – Le cinquième niveau, ou fin d’alerte permet de faire un état des lieux des installations militaires, de déployer les Equipes d’intervention cyclone (EIC), si le cyclone a touché Tahiti, d’effectuer des reconnaissances et évaluations des dégâts par moyens aériens, éventuellement terrestres et maritimes et de faire le compte rendu de la disponibilité des matériels et stocks. D’après communiqué. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)