Le juge des référés a examiné lundi matin le référé de la SCI Delano demandant l’expulsion de Joinville Pomare des terrains de Miri à Punaauia. L’activiste foncier et le promoteur seront fixés le 2 octobre prochain.
Déjà renvoyée deux fois, la demande d’expulsion en référé déposée par la SCI Delano contre Joinville Pomare a finalement été plaidée lundi matin. Depuis le 24 juillet, l’activiste foncier bloque les travaux de terrassement entrepris par la société. A l’origine de ce blocage, l’arrêt de la cour d’appel de Papeete qui a jugé en mars 2016 que les terrains de Miri n’appartenaient ni au promoteur, la SCI Delano, ni à la famille Pomare. Pour autant, l’avocat de la société, Me Quinquis, a estimé que la décision de la cour d’appel n’annulait pas les titres de propriété du promoteur. Pour l’avocat, ils sont donc en droit de poursuivre leurs travaux et de demander l’expulsion de Joinville Pomare.
Le juge des référés s’est interrogé sur la légitimité de Joinville Pomare à bloquer les terrains, « Mr Pomare a tendance à revendiquer toutes les terres qui trainent ». Mais pour son conseil, Me Lau, ce n’est pas le sujet. La SCI Delano « n’est pas le légitime propriétaire c’est la cour d’appel qui le dit donc quand on n’est pas propriétaire a-t-on la qualité de demander une expulsion ? ».
Les deux parties devront attendre jusqu’au 2 octobre prochain pour être fixées.