La DGEE a annoncé un taux de grévistes de 12,8% dans les établissements primaires et secondaires ce mardi. Deux centrales syndicales, la FSU et le Snetaa-FO, ont appelé à la mobilisation pour obtenir un renforcement des protocoles sanitaires dans l’enseignement.
Environ un enseignant sur six (16,85%) était déclaré en grève, ce matin, à 11 heures, dans les collèges et lycées publics polynésiens. Dans le primaire, 13,6% des instituteurs ont suivi le mouvement, d’après les chiffres communiqués par les services du Pays. Quand au personnel non enseignant il aurait très peu suivi le mouvement, avec 1,65% de grévistes. Aucun chiffre n’a été communiqué pour ce qui est du privé.
Ce matin, la FSU et le Snetaa-FO ont été reçus au Haussariat. Si l’État a peu de compétence en matière d’organisation des établissements scolaires en Polynésie, ses représentants ont fait savoir que le sujet serait pris en compte dans les décisions sur la prorogation ou le renforcement des mesures sanitaires, qui doivent être prises d’ici lundi. Une rencontre à laquelle était aussi associée l’Unsa. Le syndicat, majoritaire chez les enseignants de Polynésie, n’a pas appelé à la grève ce mardi, mais partage une bonne partie des inquiétudes des autres centrales sur les « insuffisances » voire les « incohérences » du protocole sanitaire mis en place dans les écoles, collèges et lycées. Une autre rencontre est prévue, entre les seuls représentants des grévistes cette fois, et le vice-recteur et la ministre de l’Éducation ce mardi. Hier Christelle Lehartel rappelait au micro de Radio1 qu’elle était opposée au dédoublement des classes demandé par l’ensemble des syndicats.