Les deux groupes électrogènes de la commune qui alimentent l’atoll sont en panne depuis dimanche. Sur l’île chacun fait ce qu’il peut pour combler ses besoins en électricité. Les plus prévoyants – particuliers comme professionnels – ont des groupes électrogènes indépendants ou des panneaux solaires qui couvrent en partie leur consommation. Les autres galèrent davantage : certains sont obligés de vider leur congélateur. La situation serait de plus en plus tendue et « la population commence à s’énerver ».
Pas d’amélioration en vue à Fakarava. Depuis dimanche les habitants de l’atoll sont privés d’électricité. Une situation qui inquiète et qui commence à « énerver » la population. Soudés, ils tentent tant bien que mal de « faire avec », ou plutôt sans. Certains habitants et certaines pensions ont des groupes électrogènes indépendants qui permettent de combler quelques besoins en énergie. D’autres ont la chance d’avoir des panneaux solaires mais le « soleil n’est pas vraiment au rendez-vous ». Sur place, le maître-mot, c’est « économiser », des économies sur des systèmes D qui sont déjà précaires et qui impliquent une réorganisation du quotidien. « On fait manger les clients un peu plus tôt pour éviter qu’il fasse trop noir », explique la propriétaire d’une des nombreuses pensions.
Le Cobia très attendu
L’arrivée du Cobia, mercredi, d’habitude très attendue, l’est davantage dans ce contexte. La tournure des événements et le manque de visibilité sur la réparation du transformateur ont poussé les habitants à commander des groupes électrogènes qui devraient arriver sur ce navire, en même temps qu’un stock conséquent de carburant. À noter que la population de l’île continue de disposer de la connexion internet, mais que le réseau vini est coupé, tous les jours à 18 heures.