ACTUS LOCALESFAITS DIVERS Fauché volontairement par une voiture, un militaire tahitien meurt en Guyane Vaite Urarii Pambrun 2014-10-31 31 Oct 2014 Vaite Urarii Pambrun © DR Selon nos confrères de TNTV reprenant une dépêche AFP, Teva Paeahi, un militaire tahitien du 35e RAP, est décédé mercredi à l’hôpital de Cayenne, en Guyane. Il serait des suites de ses blessures, quatre jours après avoir été fauché volontairement par une voiture à Kourou, à la sortie d’une discothèque. Soupçonnés des faits, un homme et une femme âgée de 22 ans ont été mis en examen, lundi soir, pour « tentative de meurtre » et placés en détention provisoire. Une bagarre entre des militaires et des civils a éclaté dans une discothèque de Kourou, samedi, vers 5 heures du matin. « Un des civils est alors parti en courant de la discothèque, pris en chasse par un groupe de militaires », a déclaré à l’AFP le procureur de la République de Cayenne, Ivan Auriel. C’est alors qu’un homme et une femme sont montés à bord d’un 4×4 dans le but de porter secours au fuyard, mais « la jeune femme a déclaré qu’au moment où elle conduisait, le passager à ses côtés lui a dit « shoote-les », en parlant du groupe de militaires ». Selon l’avocat de la conductrice, « prise de panique, elle n’a pas su freiner ni penser à faire demi-tour avant de percuter de face deux militaires qui défiaient le véhicule ». Son passager a alors pris le volant, fait demi-tour avant de rouler sur Teva Paeahi, qui se trouvait au sol. Pourtant, l’homme affirme avoir roulé involontairement sur le militaire au sol. Comme l’a souligné le procureur de la République, Rémi Mahuta, l’enquête déterminera si c’est le premier choc avec le véhicule qui est à l’origine du décès du militaire ou le fait qu’on lui ait roulé dessus. L’autre militaire percuté n’a été que légèrement blessé. Selon le procureur de la République, si le contexte d’alcoolisation, d’excitation et de ressentiment à la sortie de la boîte de nuit sera forcément pris en compte lors de l’instruction de l’affaire, il n’en ressort pas moins que « les militaires étaient effectivement alcoolisés mais les personnes mises en examen ne l’étaient pas ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)