ACTUS LOCALESCOMMUNESCULTURE Festival Ono’u : 2 000 mètres carrés de fresque inaugurés à Papeete La rédaction 2022-05-20 20 Mai 2022 La rédaction Photos : GouvPF Premier grand projet de cette huitième édition d’Ono’u, la fresque de la résidence Luine a été inaugurée ce matin. Les street-artists polynésiens et internationaux qui y ont participé doivent s’atteler à d’autres projets, à Punaauia et Makatea notamment. Beaucoup de monde ce matin autour de la résidence OPH Luine, près de l’avenue prince Hinoi. C’est là que le festival Ono’u a rassemblé des « street-artists » locaux et internationaux, ces 10 derniers jours, pour un projet exceptionnel : 2 000 mètres carrés de bâtiment à « transformer » sur la thématique de l’océan. Surfeur, murène et jeunes baigneurs en façade, oscillants entre effets 3D (à regarder avec des lunettes !) ou des traits ultra-réalistes, récifs, pirogues et autres requins en intérieur… Sarah Viault, Ravage, Rival, Pierre Motahi, Richard Barri et Tearii Flohr, ainsi que de deux invités de cette huitième édition, le Grec Insane 51 et l’Australien Guido Van Helten ont exploré aussi bien l’aspect culturel et environnemental de leur sujet, des abysses à la surface, tout en évoquant les risques qui entourent la mer : pollution, montée des eaux, extinctions… La fresque, intitulée « Te ao ninamu » (Le monde en bleu), se décompose en trois thématiques sur les trois étages de l’immeuble, précisent les organisateurs : « la bioluminescence, que l’on trouve chez certains organismes des grandes profondeurs, le biomimétisme qui s’inspire de la nature pour l’ingénierie et l’innovation, et la biodiversité entre terre et mer ». Des thématiques qui font résonner un peu plus les messages du Blue Climate summit qui se terminait aujourd’hui, comme l’avait déjà pointé la fondatrice d’Ono’u Sarah Roopinia. Les artistes confirmés n’étaient pas seuls dans cette immense tâche, puisque les résidents de Luine, petits et grands, ont mis la main à la pâte de la conception à la réalisation. « C’est exactement pour ce genre d’échanges qu’on soutient Ono’u », explique Moana Blanchard, le directeur général de l’OPH, qui a investi 20 millions de francs dans ce ravalement. Du côté du pays, autre soutien du festival, on note que les fresques qui se multiplient sur les façades de Papeete ne font pas qu’égayer la ville, elles peuvent aussi permettre de re réaliser des parcours culturels… « et pourquoi pas touristiques », note le vice-président Jean-Christophe Bouissou, présent à l’inauguration ce matin aux côtés du ministre des Grands travaux René Temeharo. La huitième édition du festival Ono’u n’est pas terminée. Les street-artists doivent notamment s’attaquer au Géant Casino de Punaauia, puis embarquer vers Makatea pour réaliser une fresque historique du côté du quai Temea’o. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)