Le festival Ta’upiti ‘Arioi se tient du 13 au 16 novembre au musée de Tahiti et des îles. Organisé par Hinatea Colombani et Moeava Meder, qui ont fondé et gèrent le centre culturel ‘Arioi, il est dédié à la culture traditionnelle et aux savoir-faire artisanaux, avec une mise en lumière particulière de l’art du tapa.
La troisième édition du festival Ta’upiti ‘Arioi va se tenir pendant quatre jours du 13 au 16 novembre au musée de Tahiti et des îles. Cette manifestation gratuite a pour objectif de mettre en avant l’art du tapa à travers des initiations de sa confection et des immersions multi-disciplinaires. Différentes activités seront proposées autour du tapa : visite de la salle d’exposition du musée dédiée aux objets liés au tapa, initiation au battage, apprentissage de jeux comme des chants ou des pata’uta’u traditionnels autour du tapa, atelier teintures naturelles, un autre sur le to’ere et démonstration de fabrication du vivo. Des projections de reportages et films documentaires sont également programmées, ainsi que des conférences. Le service de l’artisanat traditionnel proposera aussi des séances de démonstration de fabrication de matières premières et d’initiation à l’artisanat. Le festival est gratuit et ouvert à tous. Il s’était déjà tenu à Huahine en 2022 et à Papara en 2023. Il s’agit désormais de la pérenniser et d’en faire un rendez-vous culturel annuel.
Il est organisé par Hinatea Colombani et Moeava Meder, qui ont fondé et gèrent le centre culturel ‘Arioi. Tous deux sont devenus des expertes du tapa, depuis la culture du mûrier à papier, jusqu’à la transformation du tapa en œuvre d’art. Le centre culturel ‘Arioi a fait du tapa le cœur de ses activités. Le ‘ori tahiti, les percussions, des immersions culturelles, des visites guidée sont également proposées au public et aux scolaires tout au long de l’année. Pour eux, ce festival est l’occasion de « sensibiliser la population et de favoriser la transmission des pratiques culturelles auprès du plus grand nombre, afin de raviver et de sauvegarder la richesse du patrimoine culturel polynésien ». Sollicités par l’AFD, ils ont également mené une étude de préfaisabilité d’une filière tapa, sous le prisme de l’économie sociale et solidaire, en Polynésie française, accompagné de Lucile Bambridge de Bambu Consulting. Ils feront une restitution publique de leur travail vendredi après-midi.