L’édition 2014 de la Fête de la Musique a donné lieu à un spectacle de danse devant la Délégation de la Polynésie française, à Paris.
Sept associations polynésiennes de la région parisienne ont préparé, durant trois mois, ce rendez-vous devenu incontournable pour les amoureux du fenua.
Dès 17h, le public commençait à se rassembler devant le 28, boulevard Saint-Germain. Une remarquable fresque, réalisée dans l’après-midi par le talentueux grapheur, Pierre H. Martin, était déjà dressée à l’arrière-plan de la scène. Le spectacle pouvait commencer.
Après quelques mélodies polynésiennes entonnées par Teanuanua Paraurahi, Dave Taruoura lançait les festivités en déclamant avec intensité un ‘orerofa’atara. Les premiers sons de to’ere résonnaient à 19h.Les troupes de Toa Nui, Hiva Nui, Maohi Paris, Ata Nui, Urbanori, E Ori Tahiti HiroaTumu, ainsi que les étudiants de l’Association des Etudiants de la Polynésie française de Paris, se succédaient sur scène pour interpréter otea, himene et aparima lors d’une première partie traditionnelle, très appréciée par le public.
Mariage inédit entre cultures urbaines et ma’ohi
L’édition 2014 de la Fête de la Musique ayant pour thème les cultures urbaines, la seconde partie du spectacle proposait un mariage inédit entre cultures urbaines et ma’ohi. Les pas de ‘ori Tahiti se mélangeaient à ceux de hip hop, tandis qu’une chorale dirigée par le ténor polynésien, Peterson Cowan, interprétait, en version tahitienne, des classiques tels que « Killing me softly », « A nos actes manqués » ou encore « L’hymne à l’amour ». Ces séquences de chants étaient entrecoupées de slam et de hip hop polynésien.
Après deux heures de performance ininterrompue, le spectacle s’achevait sur le traditionnel « E mauruurua vau ». Après avoir remercié les sept associations et le personnel de la Délégation ayant œuvré pour le succès de cet évènement, le chef de la Délégation de la Polynésie française, Gérald Huioutu donnait rendez-vous en 2015 au public conquis.
D’après communiqué de la Présidence