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Fête du travail : les syndicats se lâchent, le gouvernement à l’écoute

Retraite, code du travail, mise en place de la fonction publique hospitalière ou encore grille salariale, tels sont les différents thèmes abordés par les syndicats mercredi matin lors de leur rencontre avec le gouvernement dans le cadre de la fête du travail.    

Comme à l’accoutumée, les syndicats ont été reçus par le gouvernement en ce 1er mai, fête du travail. L’occasion pour chacun d’exprimer leurs desideratas et d’échanger avec le Pays. Il a surtout été question de revalorisation de la grille salariale, de la retraite, de l’emploi, du code du travail ou encore de la représentativité syndicale.

C’est la CSTP-FO de Patrick Galenon qui a ouvert le bal des discussions. Il a été question de l’augmentation du salaire à hauteur de 5%, de la pénibilité au travail, de la mise en place de la fonction publique hospitalière, ou encore des arrêtés d’application relatifs aux retraites qui n’ont toujours pas été pris et qui repousseraient de facto sa mise en application, comme le précise Patrick Galenon.

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A Tia i Mua est également décidé à retravailler la loi du Pays sur la retraite. Son secrétaire général Jean Marie Yan Tu estime que « 70% de nos revendications ont été acceptées, il en manque 30% ». Il a d’ores et déjà annoncé qu’une rencontre est prévue mardi prochain à 15 heures à la présidence.

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Le syndicat Aro Porinetia de Mahinui Temarii estime que « tous les ans on nous entend mais maintenant il reste la pratique ». Et il a abordé la sécurité des salariés au travers notamment de la convention entre les acconiers et le Pays ou encore de la prime de départ à la retraite.

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Du côté de Otahi il aussi été question de la revalorisation du Smig et Lucie Tiffenat rappelle que le président du Pays « s’y était engagé lors de ses vœux au CESC ». Mais le point d’orgue de Otahi est le nucléaire, tant au niveau de la rédaction de l’article premier sur la reconnaissance du fait nucléaire dans le statut de la Polynésie que du remboursement des maladies radio-induites à la CPS. La secrétaire générale affirme que « le gouvernement a été surpris de notre intervention ».

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Du côté du STIP, Diana Yen-Kow se dit excédée et a préféré mettre l’accent sur le dialogue social : « cela ne va pas du tout avec notre ministère de tutelle », souligne-t-elle. Elle affirme que le STIP est inquiet pour les instances paritaires qui laissent place au « clientélisme ».

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Le SDIRAF d’Émile Vernier a mis en exergue trois points, la retraite, la cherté de la vie et les assises pour l’avenir de la société polynésienne, avec notamment la mise en place d’un débat national.

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La ministre du Travail, Nicole Bouteau, a estimé que que les discussions se sont bien passées et étaient « apaisées ».

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La CSIP, elle, n’a pas répondu à l’invitation du gouvernement.