ACTUS LOCALESJUSTICE Flosse accepte sa condamnation pour revenir en 2018 Antoine Samoyeau 2016-02-29 29 Fév 2016 Antoine Samoyeau © Cédric Valax Après quatre jours de réflexion, l’avocat de Gaston Flosse, Me François Quinquis, a décidé de ne pas former de pourvoi en cassation dans l’affaire du Service études et documentations (SED). Deux conséquences à cette décision : D’une part, Gaston Flosse est définitivement condamné pour la septième fois de sa carrière politique, la quatrième pour « détournement de fonds publics ». D’autre part, le leader du Tahoeraa entend purger sa peine de deux ans d’inéligibilité jusqu’au 1er mars 2018 et se présenter aux élections territoriales de la même année ! Me François Quinquis avait esquissé cette stratégie la semaine dernière après la décision de la cour d’appel de Papeete. Quatre jours plus tard, l’avocat de Gaston Flosse a bien décidé de ne pas former de pourvoi en cassation dans l’affaire du Service études et documentations (SED). Gaston Flosse est donc définitivement condamné à 18 mois de prison avec sursis, 2 millions de Fcfp d’amende et 2 ans d’inéligibilité pour le « détournement de fonds publics » causé par la création illégale du service d’espionnage de la présidence entre 1997 et 2004. Mais pour Me Quinquis, l’absence de pourvoi permet à Gaston Flosse de redevenir éligible en mars 2018 et de se présenter aux territoriales. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/02/Quinquis-01.mp3″ config= »default » playerid= »199277″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= » » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] Pour l’avocat de Gaston Flosse, c’est le « pragmatisme » de son client qui l’a conduit à accepter cette condamnation. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2016/02/Quinquis-02.mp3″ config= »default » playerid= »199278″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= » » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] Tout le débat juridique est maintenant de savoir si cette nouvelle peine d’inéligibilité va se cumuler avec celle des « emplois fictifs » qui se prolonge jusqu’en septembre 2017 ou si les deux peines vont courir en parallèle. Me François Quinquis mise sur la deuxième option. La réponse définitive sera vraisemblablement connue en mars 2018. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)