L’ancien président de la Polynésie et actuel président du Tahoeraa, Gaston Flosse, s’est défendu jeudi devant la cour d’appel de Papeete dans l’affaire du Service études et documentation (SED) en affirmant que l’Etat était parfaitement au courant de l’existence de ce service d’espionnage au fonctionnement opaque. Gaston Flosse a d’ailleurs affirmé à la barre avoir créé ce service « sur les conseils de Chirac »…
Gaston Flosse s’est expliqué sur les conditions de la création du SED, jeudi à la barre de la cour d’appel de Papeete. Il a d’abord lancé en plein procès que « c’est sur les conseils de Chirac » qu’il avait créé ce service en 1997. « La France nous devait bien cela », a-t-il lancé en référence aux troubles générés par la reprise des essais nucléaires en 1995. En réponse, l’avocate générale, Brigitte Angibot, a déclaré que : « rien dans le dossier n’indique que l’Etat était au courant de l’existence de ces barbouzes ». L’ancien président a affirmé avoir mis en place ce service pour que des rapports « sur les licenciements du personnel du CEP » soient établis afin de « donner une situation sociale et économique du Pays ».
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